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Voici notre projet Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel 2005 OUVERT!

vos douleurs, pourquoi cela n'a pas marché,

en quoi le manque d'enthousiasme et connaissance de votre entourage (médical, environnemental) ne vous a pas permis de vivre pleinement votre allaitement et maternage;
 

Ce projet n'est pas une simple collecte destinée à rester sur notre site; vos messages seront bien sûr en ligne, mais notre dossier MESSAGES sera remis aux autorités gouvernementales française et européenne. Nous espérons collecter 100 messages d'ici la fin de la SMAM, et prolongerons vraisemblablement jusqu'au 31 décembre; A nos voeux, nous joindrons ce dossier que nous espérons épais;

Ce n'est pas vain;

Les validations de messages se font dès à présent:

Lactiquement vôtres:

Françoise Coudray pour l'ADJ+
11 avenue Lafayette 63120 COURPIERE (France)

 
Wenu-Gironde

Bonjour, après avoir témoigné de mon bonheur d'allaiter, je voudrais quand même dire que je n'ai pas été du tout encouragée à l'hopital, au contraire! La personne des cours de préparation à l'accouchement nous avait dit qu'il ne fallait pas hésiter à demander quelqu'un du service de l'allaitement. Donc après ma cesarienne,encore très fatiguée, quand on est venu me présenter mes bébés(jumelles), j'ai tout de suite demandé qqun du service allaitement: le personnel s'est vexé et à partir de là a été plus que desagréable(avec commentaires qui m'ont suivi dans le dossier...). Au lieu de prendre le temps de dire ne serait-ce bonjour à mes bébés, elles en ont pris un et ont essayé de le mettre au sein en appuyant fortement sur la tête(leurs doigts étaient blancs tant elles appuyaient), et comme ma demande les avait énervées,cela n'arrangeait pas l'atmosphère...le bébé pleurait et elles ont finalement dit qu'il ne voulait pas prendre et qu'il faudrait lui donner du lait artificiel. Me retrouvant avec le bébé dans les bras, j'ai eu encore à répondre à leur agressivité verbale pour essayer d'expliquer le malentendu, mais c'était peine perdue.Elles ne tenaient pas compte de l'état de fatigue dans lequel j'étais...j'ai alors craqué et pleuré,mon desespoir m'a fait en quelque sorte rejetter ce bébé que je tenais et auquel je n'avais même pas pu dire bonjour et sourire pour notre première rencontre.J'ai mal encore en en reparlant. Plus tard, arrivée enfin dans la chambre, une autre sage-femme m'a tenu à peu près le même discours d'emblée("je vous préviens, on est du personnel compétent...il va falloir que vous aceptiez le lait artificiel...")alors que je n'avais même pas dit ce que je pensais! Plus tard, je me suis demandé quand même pourquoi on ne m'avait pas prosposé de tirer mon lait, étant donné que je n'en manquais pas!!! C'était un vendredi. Ce n'est qu'au changement d'équipe du lundi que j'ai eu la chance de connaitre une jeune sage-femme asiatique, douce, qui m'a correctement mis les bébés au sein, et grâce à elle mon allaitement était enfin lancé! Ouf! Elle m'a même montré comment les allaiter ensemble. Je pense qu'il serait très important de former les personnes en salle de réveil,c-à-d celles qui sont les premières en contact avec les bébés et la maman, car ces premiers moments peuvent avoir des conséquences à long terme. Il en va de même pour certains pédiatres et puericultrices(même de pmi!)qui vous decouragent d'allaiter dès 3 mois!et insistent pour introduire les biberons de lait artificiel alors que bébés prenaient plus que la moyenne en 1 tétée(pesée avant-après)! D'où necessité de lutter pour defendre son allaitement à chaque rendez-vous(!), et ce j'insiste, malgré une prise de poids normale et bébés toniques et eveillés. Est-ce normal d'avoir à affronter les sarcasmes du pédiatre parce que l'on a choisi d'allaiter son,ou ses bébés?? Sachant que l'on peut concilier travail et allaitement: à vouloir trop déculpabiliser le biberon, n'a-t-on pas oublié les mères qui veulent allaiter, tout naturellement...?!


Joan-93

Je témoigne sur les deux sujets puisque j'ai vécu les deux expériences: A la naissance de mon premier enfant, j'ai eu la chance de rencontrer une équipe de puéricultrices vraiment favorable à l'allaitement, qui ont passés avec moi des heures pour m'aider lors des premières mises au sein, qui ne m'ont pas proposé de biberons de soulagement et qui n'ont jamais sourcillé à la pesée quotidienne mais j'ai malheureusement eu de gros problèmes dentaires au 3 mois de mon fils et le dentiste ne m'a pas laissé le choix: les médicaments que je devais prendre me forçaient à sevrer mon enfant. Aujourd'hui, m'étant documenté sur l'allaitement entre mes deux grossesse, je ne me laisserais plus faire de la sorte mais pour une jeune maman, il est bien difficile d'aller à l'encontre de l'avis du personnel soignant. A ce propos, je tiens à vous faire partager ce qui s'est passé à la naissance de mon deuxième enfant, que j'allaite toujours: Quelques minutes après l'arrivée dans la chambre, le jour de sa naissance, une puéricultrice m'apporte une brassée de biberons et de tétines... je la remercie mais mon fils vient de téter, très vigoureusement pour un nouveau-né aux dires de l'obstretricien, donc inutile de me laisser des biberons, je souhaite allaiter. Mais madame! Vous avez un gros bébé (4kg80 pour 52 cm), il faut lui donner un complément après chaque tétée! C'est le protocole! Je vous passe les détails de l'échange plutôt vif qui s'en est suivi (je venais d'accoucher et n'ai pas fais preuve d'une patience exemplaire). La dame est partie en claquant la porte après m'avoir déclaré que: puisque c'est comme ça on lui fera une prise de sang toutes les trois heures! Elle a tenu parole, mon bébé a parfois été réveillé pour sa prise de sang, jusqu'au lendemain soir et l'intervention du pédiatre, toutes les trois heures. Aujourd'hui il se réveille encore à peu près toutes les 3 heures, même la nuit, parfois je m'interroge... en conclusion, je trouve hallucinant que le personnel médical, quelqu'il soit, ne soit pas mieux formé ou informé, sur l'allaitement. Que les protocoles des cliniques et hôpitaux soint des cadres rigides qui ne prennent en compte que le poids d'un bébé et/ou sa prise de poids quotidienne. désolée si mon message est un peu long...


valérie-alpes maritimes
unique@9online.fr

Pour mon 1er bébé, j'ai réussit à l'allaiter durant 4 mois 1/2, ensuite il m'a fallut douloureusement arrêter pour cause de reprise de mon travail (j'ai pourtant reculer cette date en prenant 1 mois de congés payés + 1 mois d'arrêt maladie). Cet allaitement se passait à merveille et il a fallut que mes horaires irréguliers reviennent, que la créche se montre réticente pour mes petits biberons de lait tirés de moi même, que la pmi me vante les mérites de leur lait de vache en conserve ("qui fait bien grossir les bébés...") pour que je cesse, malgré moi, d'allaiter ma toute petite que je confiais, j'aurais tant voulu continuer ce lien si fantastique ! Pour mon 2 nd bébé, je l'ai allaité 18 mois, j'ai pris ma revanche sur le travail (grâce au congé parental), sur la crèche (eh oui je le gardais près de moi) et sur la pmi, malgrè leurs remarques insidieuses ("il faudrait peut-être passer à un allaitement "maternisé" (vachisé plutôt !), "ah ça ne va pas, il ne grossit pas suffisament ce petiot", "donnez lui donc des complèments, faites lui des assiettes avec pleins de féculents...", "vous avez encore du lait ? Vous êtes sûre ? .... " Lamentable tout ce que j'ai pu entendre chez ses personnes soi disant dépositaires du bien être de nos bébés ! Mais j'ai tenu bon, on m'avait volè l'allaitement de ma fille, on n'allait pas non plus me voler celui de mon fils ! D'ailleurs ma fille a profité (à 4 ans) du bon lait donné à son petit frère car parfois je tirais mon lait pour que papa participe et lorsque bébé ne finissait pas le biberon, c'était ma grande qui s'en délectait !!! Douce revanche mais quelle tristesse d'avoir eu cette revanche à avoir..... Valérie.


Véronique 34
orevine@yahoo.fr

J'ai mis ma fille ainée au monde il y a maintenant 7 ans, dans une petite clinique d'une petite ville de Province. Quel immense bonheur de vivre la première mise au sein de son enfant, et de ressentir que ce petit être est déja capable tout seul et par un instinct naturel totalement magique, de s'approprier le mamelon pour stimuler la lactation de sa maman. Je pense que ce moment restera pour moi un des plus beau de ma vie, et qui me lie de façon toute particulière à mon enfant, parce que c'est comme si cette première tétée avait été entre nous le moment de se reconnaître, le moment où elle est venue me dire "regarde maman, je te reconnais dans ta fonction de mère et j'accepte ton sein comme ma source, mon refuge, mon moyen de survivre et de me protéger dans ce monde où j'arrive". Ce beau moment est d'autant plus encré en moi qu'à peine un mois après, j'attrapais une grippe sévère qui me fit m'éveiller un matin avec un 40 ° de fièvre, m'obligeant à appeller le médecin de garde. Quel ne fut pas mon désarroi en entendant ce référent médical m'annoncer "Je vous prescrit quelque chose pour stoper votre lait, il est absolument impossible et dangeureux pour votre enfant de poursuivre votre allaitement !" Que pensez vous qu'une jeune mère de 20 ans à peine, qui n'a pu avoir accès à des informations concernant l'allaitement, puisse faire dans ce cas là ? J'ai arrêté mon allaitement et donné son premier biberon à ma fille, avec une boule dans le gorge si énorme qu'elle s'est installée. J'ai entamé une dépression post partum qui a duré plus de 10 mois, sous le regard d'incompréhension de mon bébé, qui de son côté, dépérissait aussi. En effet, nous avons passé tous les laits infantilles possibles et imaginables, et elle réagissait très mal : vomissement, perte de poids, poussées d'exéma suintantes, puis dégradation du système de défense immunitaire, et bronchites à répétition. Aucun médecin local ne put me dire ce qui l'affectait. J'appris 10 mois après, à force de déplacements et de visites médicales répétées, que mon enfant souffrait de l'allergie à la protéine de lait de vache ! ... Ma fille a suivi un régime strict pendant ses 6 premières années. Nous en sommes à présent enfin, à de la réintroduction alimentaire. Quand je regarde grandir son petit frère, né en avril dernier, suspendu à mon sein, rondouillard, jamais malade, rieur, joyeux, heureux, quelque chose de dur et d'irréparable se joue à l'intèrieur de mon coeur de maman. J'ai appris à m'informer depuis, et je ne peux qu'éprouver une profonde blessure à l'idée qu'aucun professionnel médical n'est pu m'apporter les bonnes informations concernant ma fille ! Penser que j'aurais pu ne pas arrêter l'allaitement si ce médecin avait été formé et curieux de s'informer, si quelqu'un sur ma route m'avait expliqué que je pouvais tenter de reprendre l'allaitement, penser que mon enfant a souffert 6 années durant de ne pas manger comme les autres enfants, avec cette allergie, dans les gouters d'anniversaire, dans les fêtes de famille, parce qu'elle a été arrachée au sein maternel comme une voleuse ou une criminelle en pénitence : ca fait mal, très mal !!! Aujourd'hui j'ai la joie de vivre un bel allaitement avec mon fils, et mon lien avec lui est également de l'ordre d'une fusion naturelle très forte. Je le porte en "porte calin" et l'amène partout avec moi. Quand il a mal au dent et qu'il ne peut se rendormir la nuit, le creux bien chaud de l'épaule de sa maman le réchauffe et le rassure, et le lait maternel apaise sa sensation de douleur. Mais lorsque je regarde ma fille et que je pense qu'elle a grandi sans tout cela, dans le sillon d'une erreur de jugement médical, je ressens une injustice indicible. Merci de considérer que le lait maternel est le meilleur alié de tous les bébés du monde, et qu'il peut leur éviter de grandir malade, ou de grandir moins bien.


françoise

je me rappelle avoir dû faire venir un médecin à cause de mes seins qui me faisaient affreusement mal... une copine qui avait créé son asso de soutien à l'allaitement avait diagnostiqué un muguet; il me fallait donc un antifongique; le médecin arrive, regarde mes seins énormes et douloureux et mon mal de dos, et me dit: moi je crois que c'est une lymphangite; je vérifie auprès d'une consoeur gynéco; il l'appelle, elle lui dit: oui c'est une lymphangite, cette dame doit arrêter l'allaitement; il raccroche; le médecin m'assène la chose; je fonds en larme, et lui dis: mais non ce n'et pas une lymphangite, c'est un muguet, je vous en prie, donnez-moi un antifongique, je suis assurée que c'est un muguet; le médecin m'a finalement fait confiance, ce qui montre qu'il n'était pas inhumain ni totalement capable de faire la différence entre lymphangite et candidose mammaire.... pour la petite histoire il accepta donc le traitement antifongique et déjà au bout de 36h ça allait mieux.... alors formons déjà correctement les médecins et de manière générale arrêtons de faire stopper les allaitements pour un oui ou un non... et merci à cet homme qui faisait un remplacement merci pour avoir fait confiance "quand même"....



Natacha-Manche


Maman de Tom né à 35 semaines 1/2.Il a était au service néo-nat pendant 3 semaines.
L'allaitement direct au sein n'a pas fonctionné.IL faut dire que Tom avait constament une sonde dans la bouche pour le gavage car il n'avait pas le réflexe de sucion.Essayez, vous ,de boire avec 1 paille dans la bouche mais en ne l'utilisant pas !
Et je n'ai également pas était épaulée pour cet allaitement car au service maternité il ne s'inquiétait pas vraiment de mon sort(car il est vrai , j'était souvent au service néo-nat) et le service néo était plutôt au service des bébés.C'est seulement au bout de 2 jours post-accouchement qu'une puéricultrice de nuit ma dit qu'il fallait que je commence à tirer mon lait ! Alors que + d'1 médecin ou sage femme m'avait demandé si je voulait allaiter!
Enfin , une fois que Tom a été + vigoureux pour téter , je n'ai eu quasiment aucune aide pour le positionnement,la durée,...
En résumé :
Est-il vraiment nécessaire de laisser 1 sonde constament dans la bouche du bébé quand la maman est là ?
Ne peut-il pas y avoir 1 meilleur communication entre le service maternité et le service néo nat?
Est-ce que tout le monde pourrait suivre la même formation pour l'allaitement (c'est usant d'entendre 3 milles sons de cloches par le personnel médical)
N'est il pas possible qu'une personne soit désignée pour le suivi d'1 maman, le temps de l'hospitalisation ?
Bon courage pour réformer tout ça et faire bouger le corps médical ! (certainement trop chouchouter par les labos !)


Nath 67


Je me suis heurtée de très nombreuses fois à l'incompétence du corps médical en France en matière d'allaitement: quelques exemples:
Agé de 3 semaines, mon bébé têtait 8 à 12 fois par 24 heures pendant au moins 3/4 d'heures. Je vais chez le pédiatre pour sa première visite. Il me demande combien de fois le bébé tête par 24h. Je répond très souvent, je ne calcule pas. Il me répond, pas plus de 6 à 7 fois par jour, il faut le faire patienter sinon vous allez droit dans le mur, il va têter ensuite toutes les 1/2 heures. Jeune mère inexpérimentée avec mon premier bébé tout neuf, je suis ressortie du cabinet en pleurant. Rentrée à la maison mon bébé pleurait en demandant une tétée. D'après le pédiatre il aurait dû attendre 1h encore... Après discussion/débat avec le papa et ma famille, nous décidons d'écouter le bébé et de répondre à ses besoins... Et heureusement car sinon à 14 mois je ne l'allaiterais certainnement pas encore, ayant arrêté avant par manque de lait...
Lors d'une visite avec mon bébé chez un autre médecin quelque semaines plus tard, mon bébé pleure. Le médecin me conseille de lui donner un biberon de complément après chaque tétée pour être "sûre" qu'il ait assez et ne revienne pas me casser les pieds en réclamant 1 heure après.. Je ne l'écoute de nouveau pas et j'évite de nouveau un sevrage prématuré pour manque de lait...
Ensuite je continue l'allaitement en tirant mon lait au travail. Mon médecin généraliste (un 3ième médecin) en est toute déroutée et me donne plusieurs conseils me montrant sa méconnaissance de l'allaitement. Mais prévenue par mes précédentes expériences, je ne l'écoute pas. Elle s'obstine à me parler de lait enrichi en fer alors qu'elle sait que j'allaite... Mon bébé a 6 mois et c'est déjà exotique en France de l'allaiter encore ! Entre le 8ième et le 9ième mois, il ne prend pas de poids. Pas contre il continuer à grandir. Le mois suivant il n'a toujours pas pris de poids. Mais il est en pleine forme. Elle me conseille de lui donner du lait artificiel après la tétée du soir. Mon lait ne serait plus assez "bon" pour lui... Je refuse, je ne veux pas compromettre mon allaitement. J'en sais plus qu'elle sur ce sujet! Elle me met la pression, veut que je le pèse tous les 2 jours, que je revienne la voir tous les 15 jours. Je suis en colère. Je change de nouveau de médecin et je !
tombe cette fois (enfin) sur un pédiatre qui a l'air compétent ! Il faut dire que c'est le bouche à oreille qui m'a envoyé chez lui... Il ne trouve rien à redire au poids de mon fils, les bébés allaités sont souvent plus légers que les biberonnés c'est tout. 2 mois plus tard il a pris 900g, sans modification d'alimentation et surtout sans lait artificiel...
et je l'allaite encore à 14 mois...
Ce ne serait pas le cas si j'avais écouté le corps médical. Une remise en question est essentielle !! L'ONU a sur son site tous les conseils de base pour la conduite d'un bon allaitement et nos médecins ne connaissent même pas ces règles et conseillent/imposent le contraire aux jeunes mamans. Les nombreux échecs sont d'après moi essentiellement dus à ce manque de formation et de remise en cause, il faut faire bouger cela rapidement !


Audrey-Meurthe et Moselle
audreyyy@hotmail.com


Lyne était notre premier bébé, petit bb a la naissance, elle etait etonament éveillée.
l'allaitement se passa bien au debut, bonne reprise de poids, et puis a partir de 8 jours, prise de poids ridicule, petit a petit, des hurlements, au bout de 15 jours, on craque et on donne des complements au biberon.
J'arrivais avec de nombreux efforts a maintenair ma lactation, Lyne avait toujours le sein avant les complements.
Puis vient la reprise du travail, elle a 4.5 mois, mes conges payés y sont tous passés puis 1 mois sans solde et reprise a mi-temps.
Hélas, elle se rend compte qu'elle peut avoir le bib sans "travailler" au sein avant et delaisse le sein ne gardant que les tétées du matin et de l'endormissement.

Deux ans plus tard et apres un deuxieme bébé, j'ai compris ce qui n'a pas marché:
* une "anomalie" de la prise de poids familiale, apres verification, ca s'est passé pareil pour moi il y a 30 ans
* la fatigue, le stress, rien de tel pour faire chuter la lactation et faire hurler d'angoisse un bébé. et la forcement on suppose que les hurlements viennent de la faim.

Mon deuxieme allaitement a connu les meme debuts difficiles mais a bientot 5 mois, elle tète toujours pour notre bonheur partagé.

en ce qui concerne la reprise du boulot, elle a signé l'arret de mort de ce premier allaitement. cette fois j'ai pris un congés parental, dur choix financierement mais nous l'assumons...a quand la creation du conges d'allaitement comme dans de nombreux autre pays, c'est bien beau de clamer la supperiorité du lait maternel, mais il faudrait donner la possibilité aux mères d'allaiter autant que la nature l'a prevu!!


caro


"Malgré l'amélioration de la qualité des « laits » infantiles, la composition nutritionnelle et l'apport en substances biologiques du lait maternel ne peuvent être reproduits. Aucun autre lait que le lait d'une mère ne peut s'adapter de façon permanente aux besoins du nourrisson en croissance. L'effet bénéfique pour la santé du nourrisson, largement reconnu dans les pays où les conditions économiques et d'hygiène demeurent précaires,
est également prouvé dans les pays industrialisés. Chez nos voisins européens les mères font beaucoup plus souvent et plus longtemps le choix de ce mode d'alimentation pour leur enfant.
Les raisons d'une telle situation sont multiples et pour certaines, mal comprises. Mais deux éléments stratégiques clés doivent être soulignés. D'une part la confiance de chaque mère dans sa capacité à nourrir son enfant est essentielle pour assurer un allaitement satisfaisant. D'autre part, les professionnels de santé sont en première ligne pour conseiller les mères, leur fournir une information complète et de qualité, pour les inciter
à faire le choix de l'allaitement maternel exclusif et le prolonger."
EXTRAIT D'UNE PUBLICATION CONJOINTE MINISTERE DE LA SANTE/PNNS/ASSOCIATION DE PEDIATRIE.

J'aimerais savoir quels sont les médecins qui l'ont lu...
J'aimerais savoir quels sont les médecins qui se sont formés... (en dehors des séminaires très orientés offerts par Galli-Blédi-Gui-gui-etc-i)

Carolyne


 

sophie 29
sophie.35.andre@wanadoo.fr


JE SUIS EN PHASE DE SEVRAGE DE MOM BEBE DE 5 MOIS PAR LA PRESSION DE MON MEDECIN QUI ME DIT QUE MON BEBE NE FAIT PAS LE POIDS ET LA TAILLE CONFORME A LA COURBE. JE VIS UN MOMENT EXTREMEMENT DIFFICILE CAR POUR MOI CELA SE PASSAIT TRES BIEN, MON BEBE EST CALME ET VIGOUREUX, SON DEVELOPPEMENT MOTEUR ET NEUROLOGIQUE EST PARFAIT SELON MON MEDECIN. MALGRE CELA IL ME DEMANDE DE COMPLETER LES TETES AVEC DU LAIT INFANTILE ET DE COMMENCER LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE. MOI JE N'AI PAS DE SOLUTIONS AYANT TOUT ESSAYE (la mettre au sein le plus souvent possible, lui donner le sein la nuit, prolonger les tétées le plus possible) MAIS RIEN N'Y FAIT ELLE A PRIS 280 GRAMMES EN 1 MOIS. ALORS JE RENONCE AVEC UNE GRANDE TRISTESSE CAR PERSONNE N'A DE SOLUTIONS POUR MOI ET MON BEBE.

 

Karine - Seine-et-Marne (auj. Shanghai)
les.sab.en.chine@gmail.com


Je regrette beaucoup les nombreuses bêtises et autres contre-vérités qui continuent de circuler sur l'allaitement. Heureusement qu'il existe des associations engagées. Dans les maternités, le soutien et les conseils semblent de niveau très variables (échanges d'expérience).
J'ai voulu donner mon lait aux lactarium, je n'ai pas pu. Faute de budget suffisant, leur itinéraire de collecte était réduit, le plus proche ne pouvait aller jusqu'à mon « fond » de Seine-et-Marne. C'est donc aussi difficile que de donner son sang (j'en ai une longue expérience). Un grand regret.
On peut continuer à développer la lingerie fine d'allaitement pour ne pas se priver et priver son compagnon de belles choses bien faites !
Pendant plusieurs mois, j'ai tiré mon lait au travail, un vrai calvaire au début puisque j'étais en bureau partagé (je suis maître de conférences), jusqu'à ce que j'ai l'idée d'aller à l'infirmerie : ouf ! Mais ayant des cours qui s'enchaînaient et des longs transports, j'ai souvent été m'enfermer dans des toilettes un quart d'heure avec mon petit tire-lait. Je n'ai pas de remords ni de honte, mais je ne suis pas sûre que je le referai...


 

 

Nathalie - Ardèche
danacacha@wanadoo.fr


Bonjour, Je suis maman d'un petit Mathis de 3 ans 1/2, allaité jusqu'à 2 ans 1/2 malgré des débuts difficiles car mal aidée et incomprise (pourquoi tu ne passes pas au biberon était une question fréquente, déjà à la maternité).
Je souhaite témoignée pour mes deux derniers: Timothé et Julie qui ont tout deux 4 mois (allaités complétement à ce jour et pour encore longtemps).
Ils sont nés à 36 semaines, aprés un accouchement de réve: à l'hôpital mais quasi comme à la maison
Julie, plus petite (2kg100) que Timothé (2kg600) mais sans réel problème est allée en néonatalogie: et là:
- aspiration pour la dégager avant la tétée,
- horaire imposé, si elle réclamait avant, il fallait attendre alors que je croyait que le but était de la faire grossir,
- peser avant et aprés en période de colostrum (balance comptant de 10g en 10g) pour entendre à chaque tété des 3 premiers jours : ah bein elle a rien pris (agréable!!! pour le moral et pas trés réaliste),
- tété sur un fauteuil pas du tout adapté, dans la même pièce que les autres bébés avec éventuellement les parents des autres, les bruits des alarmes (des autres bébés), une vitres pour que les visiteurs non admis à rentrer puissent voir leur bébé ...... (la liste est longue)
Des conditions non idéales pour faire connaissances avec sa petite puce et commencer un allaitement

et enfin le pédiatre me démontrant qu'il est impossible d'allaiter complétement des jumeaux, que cela ne s'est jamais vu (vous vous rendez compte vous aller passer 7 h par jour avec un bébé au sein): tout d'abord c'est un choix et ensuite il ne connaissait vraissemblablement pas les tétés partagés

Ma réussite a tenu au fait que j'étais déjà bien sensibilisé à ces questions par mes recherches personnelles et rencontres individuelles ou associatives, au fait que la maternité où j'étais avec Timothé était au même étage et que dans ce service de maternité j'ai reç une véritable aide, Merci à eux

J'espère que mon témoignage pourras être utile
Nathalie


 


françoise smam 2005 allaitement-jumeaux.com


La situation la plus difficile fut d'être face à une infirmière, à un interne, qui n'ont fait entrevoir que le sevrage total et définitif comme pouvant être la solution à mes soucis d'inflammation de canal carpien (dont je souffrais atrocement); le sevrage brutal aux un mois des enfants fut une horreur à vivre pour moi pour mes jumeaux, ma relactation fut difficile, et sans mon mari, je ne m'en serais jamais relevée;


françoise smam 2005 allaitement-jumeaux.com

Notre projet pour la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel commence! je vous accueillerai sur une impression positive, extrait d'une publication que familles et professionnels de santé peuvent télécharger sur http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/allaitement.pdf (sur une ligne) "Quant aux complications de l'allaitement (crevasses, engorgement, mastite, etc.), il serait plus juste de parler de risques liés à une pratique inadéquate de l'allaitement ou à un suivi médical insuffisant des mères allaitantes et de leur enfant (ANAES, 2002)." N'oubliez pas que vous pouvez ne pas rester seul(e)(s) !

 

 
vos douleurs, pourquoi cela n'a pas marché, en quoi le manque d'enthousiasme et connaissance de votre entourage (médical, environnemental) ne vous a pas permis de vivre pleinement votre allaitement et maternage;
 
Les participations SMAM 2005 sont closes! Rendez-vous pour la SMAM 2006!!  

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