Wenu-Gironde
Bonjour, après avoir témoigné de mon bonheur d'allaiter,
je voudrais quand même dire que je n'ai pas été du tout
encouragée à l'hopital, au contraire! La personne des
cours de préparation à l'accouchement nous avait dit
qu'il ne fallait pas hésiter à demander quelqu'un du
service de l'allaitement. Donc après ma cesarienne,encore
très fatiguée, quand on est venu me présenter mes bébés(jumelles),
j'ai tout de suite demandé qqun du service allaitement:
le personnel s'est vexé et à partir de là a été plus
que desagréable(avec commentaires qui m'ont suivi dans
le dossier...). Au lieu de prendre le temps de dire
ne serait-ce bonjour à mes bébés, elles en ont pris
un et ont essayé de le mettre au sein en appuyant fortement
sur la tête(leurs doigts étaient blancs tant elles appuyaient),
et comme ma demande les avait énervées,cela n'arrangeait
pas l'atmosphère...le bébé pleurait et elles ont finalement
dit qu'il ne voulait pas prendre et qu'il faudrait lui
donner du lait artificiel. Me retrouvant avec le bébé
dans les bras, j'ai eu encore à répondre à leur agressivité
verbale pour essayer d'expliquer le malentendu, mais
c'était peine perdue.Elles ne tenaient pas compte de
l'état de fatigue dans lequel j'étais...j'ai alors craqué
et pleuré,mon desespoir m'a fait en quelque sorte rejetter
ce bébé que je tenais et auquel je n'avais même pas
pu dire bonjour et sourire pour notre première rencontre.J'ai
mal encore en en reparlant. Plus tard, arrivée enfin
dans la chambre, une autre sage-femme m'a tenu à peu
près le même discours d'emblée("je vous préviens, on
est du personnel compétent...il va falloir que vous
aceptiez le lait artificiel...")alors que je n'avais
même pas dit ce que je pensais! Plus tard, je me suis
demandé quand même pourquoi on ne m'avait pas prosposé
de tirer mon lait, étant donné que je n'en manquais
pas!!! C'était un vendredi. Ce n'est qu'au changement
d'équipe du lundi que j'ai eu la chance de connaitre
une jeune sage-femme asiatique, douce, qui m'a correctement
mis les bébés au sein, et grâce à elle mon allaitement
était enfin lancé! Ouf! Elle m'a même montré comment
les allaiter ensemble. Je pense qu'il serait très important
de former les personnes en salle de réveil,c-à-d celles
qui sont les premières en contact avec les bébés et
la maman, car ces premiers moments peuvent avoir des
conséquences à long terme. Il en va de même pour certains
pédiatres et puericultrices(même de pmi!)qui vous decouragent
d'allaiter dès 3 mois!et insistent pour introduire les
biberons de lait artificiel alors que bébés prenaient
plus que la moyenne en 1 tétée(pesée avant-après)! D'où
necessité de lutter pour defendre son allaitement à
chaque rendez-vous(!), et ce j'insiste, malgré une prise
de poids normale et bébés toniques et eveillés. Est-ce
normal d'avoir à affronter les sarcasmes du pédiatre
parce que l'on a choisi d'allaiter son,ou ses bébés??
Sachant que l'on peut concilier travail et allaitement:
à vouloir trop déculpabiliser le biberon, n'a-t-on pas
oublié les mères qui veulent allaiter, tout naturellement...?!
Joan-93
Je témoigne sur les deux sujets puisque j'ai vécu les
deux expériences: A la naissance de mon premier enfant,
j'ai eu la chance de rencontrer une équipe de puéricultrices
vraiment favorable à l'allaitement, qui ont passés avec
moi des heures pour m'aider lors des premières mises
au sein, qui ne m'ont pas proposé de biberons de soulagement
et qui n'ont jamais sourcillé à la pesée quotidienne
mais j'ai malheureusement eu de gros problèmes dentaires
au 3 mois de mon fils et le dentiste ne m'a pas laissé
le choix: les médicaments que je devais prendre me forçaient
à sevrer mon enfant. Aujourd'hui, m'étant documenté
sur l'allaitement entre mes deux grossesse, je ne me
laisserais plus faire de la sorte mais pour une jeune
maman, il est bien difficile d'aller à l'encontre de
l'avis du personnel soignant. A ce propos, je tiens
à vous faire partager ce qui s'est passé à la naissance
de mon deuxième enfant, que j'allaite toujours: Quelques
minutes après l'arrivée dans la chambre, le jour de
sa naissance, une puéricultrice m'apporte une brassée
de biberons et de tétines... je la remercie mais mon
fils vient de téter, très vigoureusement pour un nouveau-né
aux dires de l'obstretricien, donc inutile de me laisser
des biberons, je souhaite allaiter. Mais madame! Vous
avez un gros bébé (4kg80 pour 52 cm), il faut lui donner
un complément après chaque tétée! C'est le protocole!
Je vous passe les détails de l'échange plutôt vif qui
s'en est suivi (je venais d'accoucher et n'ai pas fais
preuve d'une patience exemplaire). La dame est partie
en claquant la porte après m'avoir déclaré que: puisque
c'est comme ça on lui fera une prise de sang toutes
les trois heures! Elle a tenu parole, mon bébé a parfois
été réveillé pour sa prise de sang, jusqu'au lendemain
soir et l'intervention du pédiatre, toutes les trois
heures. Aujourd'hui il se réveille encore à peu près
toutes les 3 heures, même la nuit, parfois je m'interroge...
en conclusion, je trouve hallucinant que le personnel
médical, quelqu'il soit, ne soit pas mieux formé ou
informé, sur l'allaitement. Que les protocoles des cliniques
et hôpitaux soint des cadres rigides qui ne prennent
en compte que le poids d'un bébé et/ou sa prise de poids
quotidienne. désolée si mon message est un peu long...
valérie-alpes maritimes unique@9online.fr
Pour mon 1er bébé, j'ai réussit à l'allaiter durant
4 mois 1/2, ensuite il m'a fallut douloureusement arrêter
pour cause de reprise de mon travail (j'ai pourtant
reculer cette date en prenant 1 mois de congés payés
+ 1 mois d'arrêt maladie). Cet allaitement se passait
à merveille et il a fallut que mes horaires irréguliers
reviennent, que la créche se montre réticente pour mes
petits biberons de lait tirés de moi même, que la pmi
me vante les mérites de leur lait de vache en conserve
("qui fait bien grossir les bébés...") pour que je cesse,
malgré moi, d'allaiter ma toute petite que je confiais,
j'aurais tant voulu continuer ce lien si fantastique
! Pour mon 2 nd bébé, je l'ai allaité 18 mois, j'ai
pris ma revanche sur le travail (grâce au congé parental),
sur la crèche (eh oui je le gardais près de moi) et
sur la pmi, malgrè leurs remarques insidieuses ("il
faudrait peut-être passer à un allaitement "maternisé"
(vachisé plutôt !), "ah ça ne va pas, il ne grossit
pas suffisament ce petiot", "donnez lui donc des complèments,
faites lui des assiettes avec pleins de féculents...",
"vous avez encore du lait ? Vous êtes sûre ? .... "
Lamentable tout ce que j'ai pu entendre chez ses personnes
soi disant dépositaires du bien être de nos bébés !
Mais j'ai tenu bon, on m'avait volè l'allaitement de
ma fille, on n'allait pas non plus me voler celui de
mon fils ! D'ailleurs ma fille a profité (à 4 ans) du
bon lait donné à son petit frère car parfois je tirais
mon lait pour que papa participe et lorsque bébé ne
finissait pas le biberon, c'était ma grande qui s'en
délectait !!! Douce revanche mais quelle tristesse d'avoir
eu cette revanche à avoir..... Valérie.
Véronique 34 orevine@yahoo.fr
J'ai mis ma fille ainée au monde il y a maintenant 7
ans, dans une petite clinique d'une petite ville de
Province. Quel immense bonheur de vivre la première
mise au sein de son enfant, et de ressentir que ce petit
être est déja capable tout seul et par un instinct naturel
totalement magique, de s'approprier le mamelon pour
stimuler la lactation de sa maman. Je pense que ce moment
restera pour moi un des plus beau de ma vie, et qui
me lie de façon toute particulière à mon enfant, parce
que c'est comme si cette première tétée avait été entre
nous le moment de se reconnaître, le moment où elle
est venue me dire "regarde maman, je te reconnais dans
ta fonction de mère et j'accepte ton sein comme ma source,
mon refuge, mon moyen de survivre et de me protéger
dans ce monde où j'arrive". Ce beau moment est d'autant
plus encré en moi qu'à peine un mois après, j'attrapais
une grippe sévère qui me fit m'éveiller un matin avec
un 40 ° de fièvre, m'obligeant à appeller le médecin
de garde. Quel ne fut pas mon désarroi en entendant
ce référent médical m'annoncer "Je vous prescrit quelque
chose pour stoper votre lait, il est absolument impossible
et dangeureux pour votre enfant de poursuivre votre
allaitement !" Que pensez vous qu'une jeune mère de
20 ans à peine, qui n'a pu avoir accès à des informations
concernant l'allaitement, puisse faire dans ce cas là
? J'ai arrêté mon allaitement et donné son premier biberon
à ma fille, avec une boule dans le gorge si énorme qu'elle
s'est installée. J'ai entamé une dépression post partum
qui a duré plus de 10 mois, sous le regard d'incompréhension
de mon bébé, qui de son côté, dépérissait aussi. En
effet, nous avons passé tous les laits infantilles possibles
et imaginables, et elle réagissait très mal : vomissement,
perte de poids, poussées d'exéma suintantes, puis dégradation
du système de défense immunitaire, et bronchites à répétition.
Aucun médecin local ne put me dire ce qui l'affectait.
J'appris 10 mois après, à force de déplacements et de
visites médicales répétées, que mon enfant souffrait
de l'allergie à la protéine de lait de vache ! ... Ma
fille a suivi un régime strict pendant ses 6 premières
années. Nous en sommes à présent enfin, à de la réintroduction
alimentaire. Quand je regarde grandir son petit frère,
né en avril dernier, suspendu à mon sein, rondouillard,
jamais malade, rieur, joyeux, heureux, quelque chose
de dur et d'irréparable se joue à l'intèrieur de mon
coeur de maman. J'ai appris à m'informer depuis, et
je ne peux qu'éprouver une profonde blessure à l'idée
qu'aucun professionnel médical n'est pu m'apporter les
bonnes informations concernant ma fille ! Penser que
j'aurais pu ne pas arrêter l'allaitement si ce médecin
avait été formé et curieux de s'informer, si quelqu'un
sur ma route m'avait expliqué que je pouvais tenter
de reprendre l'allaitement, penser que mon enfant a
souffert 6 années durant de ne pas manger comme les
autres enfants, avec cette allergie, dans les gouters
d'anniversaire, dans les fêtes de famille, parce qu'elle
a été arrachée au sein maternel comme une voleuse ou
une criminelle en pénitence : ca fait mal, très mal
!!! Aujourd'hui j'ai la joie de vivre un bel allaitement
avec mon fils, et mon lien avec lui est également de
l'ordre d'une fusion naturelle très forte. Je le porte
en "porte calin" et l'amène partout avec moi. Quand
il a mal au dent et qu'il ne peut se rendormir la nuit,
le creux bien chaud de l'épaule de sa maman le réchauffe
et le rassure, et le lait maternel apaise sa sensation
de douleur. Mais lorsque je regarde ma fille et que
je pense qu'elle a grandi sans tout cela, dans le sillon
d'une erreur de jugement médical, je ressens une injustice
indicible. Merci de considérer que le lait maternel
est le meilleur alié de tous les bébés du monde, et
qu'il peut leur éviter de grandir malade, ou de grandir
moins bien.
françoise
je me rappelle avoir dû faire venir un médecin à cause
de mes seins qui me faisaient affreusement mal... une
copine qui avait créé son asso de soutien à l'allaitement
avait diagnostiqué un muguet; il me fallait donc un
antifongique; le médecin arrive, regarde mes seins énormes
et douloureux et mon mal de dos, et me dit: moi je crois
que c'est une lymphangite; je vérifie auprès d'une consoeur
gynéco; il l'appelle, elle lui dit: oui c'est une lymphangite,
cette dame doit arrêter l'allaitement; il raccroche;
le médecin m'assène la chose; je fonds en larme, et
lui dis: mais non ce n'et pas une lymphangite, c'est
un muguet, je vous en prie, donnez-moi un antifongique,
je suis assurée que c'est un muguet; le médecin m'a
finalement fait confiance, ce qui montre qu'il n'était
pas inhumain ni totalement capable de faire la différence
entre lymphangite et candidose mammaire.... pour la
petite histoire il accepta donc le traitement antifongique
et déjà au bout de 36h ça allait mieux.... alors formons
déjà correctement les médecins et de manière générale
arrêtons de faire stopper les allaitements pour un oui
ou un non... et merci à cet homme qui faisait un remplacement
merci pour avoir fait confiance "quand même"....
Natacha-Manche
Maman de Tom né à 35 semaines
1/2.Il a était au service néo-nat pendant
3 semaines.
L'allaitement direct au sein n'a pas fonctionné.IL
faut dire que Tom avait constament une sonde dans
la bouche pour le gavage car il n'avait pas le réflexe
de sucion.Essayez, vous ,de boire avec 1 paille dans
la bouche mais en ne l'utilisant pas !
Et je n'ai également pas était épaulée
pour cet allaitement car au service maternité
il ne s'inquiétait pas vraiment de mon sort(car
il est vrai , j'était souvent au service néo-nat)
et le service néo était plutôt
au service des bébés.C'est seulement
au bout de 2 jours post-accouchement qu'une puéricultrice
de nuit ma dit qu'il fallait que je commence à
tirer mon lait ! Alors que + d'1 médecin ou
sage femme m'avait demandé si je voulait allaiter!
Enfin , une fois que Tom a été + vigoureux
pour téter , je n'ai eu quasiment aucune aide
pour le positionnement,la durée,...
En résumé :
Est-il vraiment nécessaire de laisser 1 sonde
constament dans la bouche du bébé quand
la maman est là ?
Ne peut-il pas y avoir 1 meilleur communication entre
le service maternité et le service néo
nat?
Est-ce que tout le monde pourrait suivre la même
formation pour l'allaitement (c'est usant d'entendre
3 milles sons de cloches par le personnel médical)
N'est il pas possible qu'une personne soit désignée
pour le suivi d'1 maman, le temps de l'hospitalisation
?
Bon courage pour réformer tout ça et
faire bouger le corps médical ! (certainement
trop chouchouter par les labos !)
Nath 67
Je me suis heurtée de très nombreuses
fois à l'incompétence du corps médical
en France en matière d'allaitement: quelques
exemples:
Agé de 3 semaines, mon bébé têtait
8 à 12 fois par 24 heures pendant au moins
3/4 d'heures. Je vais chez le pédiatre pour
sa première visite. Il me demande combien de
fois le bébé tête par 24h. Je
répond très souvent, je ne calcule pas.
Il me répond, pas plus de 6 à 7 fois
par jour, il faut le faire patienter sinon vous allez
droit dans le mur, il va têter ensuite toutes
les 1/2 heures. Jeune mère inexpérimentée
avec mon premier bébé tout neuf, je
suis ressortie du cabinet en pleurant. Rentrée
à la maison mon bébé pleurait
en demandant une tétée. D'après
le pédiatre il aurait dû attendre 1h
encore... Après discussion/débat avec
le papa et ma famille, nous décidons d'écouter
le bébé et de répondre à
ses besoins... Et heureusement car sinon à
14 mois je ne l'allaiterais certainnement pas encore,
ayant arrêté avant par manque de lait...
Lors d'une visite avec mon bébé chez
un autre médecin quelque semaines plus tard,
mon bébé pleure. Le médecin me
conseille de lui donner un biberon de complément
après chaque tétée pour être
"sûre" qu'il ait assez et ne revienne
pas me casser les pieds en réclamant 1 heure
après.. Je ne l'écoute de nouveau pas
et j'évite de nouveau un sevrage prématuré
pour manque de lait...
Ensuite je continue l'allaitement en tirant mon lait
au travail. Mon médecin généraliste
(un 3ième médecin) en est toute déroutée
et me donne plusieurs conseils me montrant sa méconnaissance
de l'allaitement. Mais prévenue par mes précédentes
expériences, je ne l'écoute pas. Elle
s'obstine à me parler de lait enrichi en fer
alors qu'elle sait que j'allaite... Mon bébé
a 6 mois et c'est déjà exotique en France
de l'allaiter encore ! Entre le 8ième et le
9ième mois, il ne prend pas de poids. Pas contre
il continuer à grandir. Le mois suivant il
n'a toujours pas pris de poids. Mais il est en pleine
forme. Elle me conseille de lui donner du lait artificiel
après la tétée du soir. Mon lait
ne serait plus assez "bon" pour lui... Je
refuse, je ne veux pas compromettre mon allaitement.
J'en sais plus qu'elle sur ce sujet! Elle me met la
pression, veut que je le pèse tous les 2 jours,
que je revienne la voir tous les 15 jours. Je suis
en colère. Je change de nouveau de médecin
et je !
tombe cette fois (enfin) sur un pédiatre qui
a l'air compétent ! Il faut dire que c'est
le bouche à oreille qui m'a envoyé chez
lui... Il ne trouve rien à redire au poids
de mon fils, les bébés allaités
sont souvent plus légers que les biberonnés
c'est tout. 2 mois plus tard il a pris 900g, sans
modification d'alimentation et surtout sans lait artificiel...
et je l'allaite encore à 14 mois...
Ce ne serait pas le cas si j'avais écouté
le corps médical. Une remise en question est
essentielle !! L'ONU a sur son site tous les conseils
de base pour la conduite d'un bon allaitement et nos
médecins ne connaissent même pas ces
règles et conseillent/imposent le contraire
aux jeunes mamans. Les nombreux échecs sont
d'après moi essentiellement dus à ce
manque de formation et de remise en cause, il faut
faire bouger cela rapidement !
Audrey-Meurthe et Moselle
audreyyy@hotmail.com
Lyne était notre premier bébé,
petit bb a la naissance, elle etait etonament éveillée.
l'allaitement se passa bien au debut, bonne reprise
de poids, et puis a partir de 8 jours, prise de poids
ridicule, petit a petit, des hurlements, au bout de
15 jours, on craque et on donne des complements au
biberon.
J'arrivais avec de nombreux efforts a maintenair ma
lactation, Lyne avait toujours le sein avant les complements.
Puis vient la reprise du travail, elle a 4.5 mois,
mes conges payés y sont tous passés
puis 1 mois sans solde et reprise a mi-temps.
Hélas, elle se rend compte qu'elle peut avoir
le bib sans "travailler" au sein avant et
delaisse le sein ne gardant que les tétées
du matin et de l'endormissement.
Deux ans plus tard et apres un deuxieme bébé,
j'ai compris ce qui n'a pas marché:
* une "anomalie" de la prise de poids familiale,
apres verification, ca s'est passé pareil pour
moi il y a 30 ans
* la fatigue, le stress, rien de tel pour faire chuter
la lactation et faire hurler d'angoisse un bébé.
et la forcement on suppose que les hurlements viennent
de la faim.
Mon deuxieme allaitement a connu les meme debuts
difficiles mais a bientot 5 mois, elle tète
toujours pour notre bonheur partagé.
en ce qui concerne la reprise du boulot, elle a signé
l'arret de mort de ce premier allaitement. cette fois
j'ai pris un congés parental, dur choix financierement
mais nous l'assumons...a quand la creation du conges
d'allaitement comme dans de nombreux autre pays, c'est
bien beau de clamer la supperiorité du lait
maternel, mais il faudrait donner la possibilité
aux mères d'allaiter autant que la nature l'a
prevu!!
caro
"Malgré l'amélioration de
la qualité des « laits » infantiles,
la composition nutritionnelle et l'apport en substances
biologiques du lait maternel ne peuvent être
reproduits. Aucun autre lait que le lait d'une mère
ne peut s'adapter de façon permanente aux besoins
du nourrisson en croissance. L'effet bénéfique
pour la santé du nourrisson, largement reconnu
dans les pays où les conditions économiques
et d'hygiène demeurent précaires,
est également prouvé dans les pays industrialisés.
Chez nos voisins européens les mères
font beaucoup plus souvent et plus longtemps le choix
de ce mode d'alimentation pour leur enfant.
Les raisons d'une telle situation sont multiples et
pour certaines, mal comprises. Mais deux éléments
stratégiques clés doivent être
soulignés. D'une part la confiance de chaque
mère dans sa capacité à nourrir
son enfant est essentielle pour assurer un allaitement
satisfaisant. D'autre part, les professionnels de
santé sont en première ligne pour conseiller
les mères, leur fournir une information complète
et de qualité, pour les inciter
à faire le choix de l'allaitement maternel
exclusif et le prolonger."
EXTRAIT D'UNE PUBLICATION CONJOINTE MINISTERE DE LA
SANTE/PNNS/ASSOCIATION DE PEDIATRIE.
J'aimerais savoir quels sont les médecins
qui l'ont lu...
J'aimerais savoir quels sont les médecins qui
se sont formés... (en dehors des séminaires
très orientés offerts par Galli-Blédi-Gui-gui-etc-i)
Carolyne
sophie 29
sophie.35.andre@wanadoo.fr
JE SUIS EN PHASE DE SEVRAGE DE MOM BEBE DE 5 MOIS PAR
LA PRESSION DE MON MEDECIN QUI ME DIT QUE MON BEBE NE
FAIT PAS LE POIDS ET LA TAILLE CONFORME A LA COURBE.
JE VIS UN MOMENT EXTREMEMENT DIFFICILE CAR POUR MOI
CELA SE PASSAIT TRES BIEN, MON BEBE EST CALME ET VIGOUREUX,
SON DEVELOPPEMENT MOTEUR ET NEUROLOGIQUE EST PARFAIT
SELON MON MEDECIN. MALGRE CELA IL ME DEMANDE DE COMPLETER
LES TETES AVEC DU LAIT INFANTILE ET DE COMMENCER LA
DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE. MOI JE N'AI PAS DE SOLUTIONS
AYANT TOUT ESSAYE (la mettre au sein le plus souvent
possible, lui donner le sein la nuit, prolonger les
tétées le plus possible) MAIS RIEN N'Y FAIT ELLE A PRIS
280 GRAMMES EN 1 MOIS. ALORS JE RENONCE AVEC UNE GRANDE
TRISTESSE CAR PERSONNE N'A DE SOLUTIONS POUR MOI ET
MON BEBE.
Karine - Seine-et-Marne (auj. Shanghai)
les.sab.en.chine@gmail.com
Je regrette beaucoup les nombreuses bêtises
et autres contre-vérités qui continuent
de circuler sur l'allaitement. Heureusement qu'il
existe des associations engagées. Dans les
maternités, le soutien et les conseils semblent
de niveau très variables (échanges d'expérience).
J'ai voulu donner mon lait aux lactarium, je n'ai
pas pu. Faute de budget suffisant, leur itinéraire
de collecte était réduit, le plus proche
ne pouvait aller jusqu'à mon « fond »
de Seine-et-Marne. C'est donc aussi difficile que
de donner son sang (j'en ai une longue expérience).
Un grand regret.
On peut continuer à développer la lingerie
fine d'allaitement pour ne pas se priver et priver
son compagnon de belles choses bien faites !
Pendant plusieurs mois, j'ai tiré mon lait
au travail, un vrai calvaire au début puisque
j'étais en bureau partagé (je suis maître
de conférences), jusqu'à ce que j'ai
l'idée d'aller à l'infirmerie : ouf
! Mais ayant des cours qui s'enchaînaient et
des longs transports, j'ai souvent été
m'enfermer dans des toilettes un quart d'heure avec
mon petit tire-lait. Je n'ai pas de remords ni de
honte, mais je ne suis pas sûre que je le referai...
Nathalie - Ardèche
danacacha@wanadoo.fr
Bonjour, Je suis maman d'un petit Mathis de
3 ans 1/2, allaité jusqu'à 2 ans 1/2
malgré des débuts difficiles car mal
aidée et incomprise (pourquoi tu ne passes
pas au biberon était une question fréquente,
déjà à la maternité).
Je souhaite témoignée pour mes deux
derniers: Timothé et Julie qui ont tout deux
4 mois (allaités complétement à
ce jour et pour encore longtemps).
Ils sont nés à 36 semaines, aprés
un accouchement de réve: à l'hôpital
mais quasi comme à la maison
Julie, plus petite (2kg100) que Timothé (2kg600)
mais sans réel problème est allée
en néonatalogie: et là:
- aspiration pour la dégager avant la tétée,
- horaire imposé, si elle réclamait
avant, il fallait attendre alors que je croyait que
le but était de la faire grossir,
- peser avant et aprés en période de
colostrum (balance comptant de 10g en 10g) pour entendre
à chaque tété des 3 premiers
jours : ah bein elle a rien pris (agréable!!!
pour le moral et pas trés réaliste),
- tété sur un fauteuil pas du tout adapté,
dans la même pièce que les autres bébés
avec éventuellement les parents des autres,
les bruits des alarmes (des autres bébés),
une vitres pour que les visiteurs non admis à
rentrer puissent voir leur bébé ......
(la liste est longue)
Des conditions non idéales pour faire connaissances
avec sa petite puce et commencer un allaitement
et enfin le pédiatre me démontrant
qu'il est impossible d'allaiter complétement
des jumeaux, que cela ne s'est jamais vu (vous vous
rendez compte vous aller passer 7 h par jour avec
un bébé au sein): tout d'abord c'est
un choix et ensuite il ne connaissait vraissemblablement
pas les tétés partagés
Ma réussite a tenu au fait que j'étais
déjà bien sensibilisé à
ces questions par mes recherches personnelles et rencontres
individuelles ou associatives, au fait que la maternité
où j'étais avec Timothé était
au même étage et que dans ce service
de maternité j'ai reç une véritable
aide, Merci à eux
J'espère que mon témoignage pourras
être utile
Nathalie
françoise smam 2005 allaitement-jumeaux.com
La situation la plus difficile fut d'être face à une
infirmière, à un interne, qui n'ont fait entrevoir que
le sevrage total et définitif comme pouvant être la
solution à mes soucis d'inflammation de canal carpien
(dont je souffrais atrocement); le sevrage brutal aux
un mois des enfants fut une horreur à vivre pour moi
pour mes jumeaux, ma relactation fut difficile, et sans
mon mari, je ne m'en serais jamais relevée;
françoise smam 2005 allaitement-jumeaux.com
Notre projet pour la Semaine Mondiale de l'Allaitement
Maternel commence! je vous accueillerai sur une impression
positive, extrait d'une publication que familles et
professionnels de santé peuvent télécharger sur http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/allaitement.pdf
(sur une ligne) "Quant aux complications de l'allaitement
(crevasses, engorgement, mastite, etc.), il serait plus
juste de parler de risques liés à une pratique inadéquate
de l'allaitement ou à un suivi médical insuffisant des
mères allaitantes et de leur enfant (ANAES, 2002)."
N'oubliez pas que vous pouvez ne pas rester seul(e)(s)
!
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