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Voici notre projet Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel 2005 OUVERT!

ce que l'allaitement et le portage vous ont apporté dans le lien mère-enfant

 

Ce projet n'est pas une simple collecte destinée à rester sur notre site; vos messages seront bien sûr en ligne, mais notre dossier MESSAGES sera remis aux autorités gouvernementales française et européenne. Nous espérons collecter 100 messages d'ici la fin de la SMAM, et prolongerons vraisemblablement jusqu'au 31 décembre; A nos voeux, nous joindrons ce dossier que nous espérons épais;

Ce n'est pas vain;

Les validations de messages se font dès à présent:

Lactiquement vôtres:

Françoise Coudray pour l'ADJ+
11 avenue Lafayette 63120 COURPIERE (France)

 

 

Mélanie_Seine-Maritime

L'allaitement au départ n'était qu'un "essai". Et aujourd'hui, Kylian a six mois et est toujours allaité exclusivement. Pourtant, ce n'était pas gagné pour nous deux. En effet, à la naissance, mon bébé a été quelque peu "traumatisé" par 3 aspirations et a refusé de prendre le sein. Il perdait du poids et j'avais peur. Une semaine après sa naissance, je décidais d'arrêter (ordonnance en main pour arrêter la montée de lait). Mon conjoint a vu que ça n'allait pas et il m'a convaincu d'appeler la maternité. La sage-femme (Présidente d'une association d'allaitement) m'a donné les coordonnées d'un médecin spécialisée dans l'allaitement. Le lendemain matin, j'allais au rendez-vous. Après quelques conseils et une bonne dose de soutien, j'avais une solution provisoire : le tire-lait. A force de persévérance, j'arrivais à obtenir suffisamment de lait pour Kylian qui prenait MON lait au biberon. J'ai été une "maman "tire-lait" pendant deux mois et demi. Une nuit de septembre, mon bébé ayant faim, je me lève et vais faire chauffer le biberon (je n'essayais même plus de lui donner le sein, j'étais résignée. lol). Et là, surprise ! Il n'a pas voulu du biberon et quand je lui ai proposé le sein, il s'est "jeté" dessus goulûment. Nous avons réussi ! Depuis, tout est plus simple : plus besoin de "traîner" le tire-lait et les biberons. Si c'était à refaire, je le ferai sans hésiter. En ce qui concerne le portage, je n'ai pas eu la chance de le pratiquer. Mais si j'ai un jour le bonheur d'avoir un autre enfant, je le ferai.


Delphine 30
phinette@oreka.com

J'oubliais de parler du portage ! J'ai découvert le portage en écharpe avec cette dernière maternité. En fait, j'en avais vaguement entendu parler mais je ne pensais pas du tout être à l'aise avec. On m'avait prêté un porte bb traditionnel, mais la position de la tête de ma fille me turlupinait (toute tordue, se balançant au gré de mes mouvement). Après prise de renseignement, je pensais me procuer un porte calllin, mais après avoir essayé, je me sentais pas bien avec ... On m'a proposé d'essayer l'écharpe, et come on dit, l'essayer, c l'adopter !!! Dès que je met ma fille dans l'écharpe, elle qui est une grande pleureuse, elle se calme en 30 secondes (sans exagération !!!) Et je la sens tellement sereine dedans, c génial. Elle peut dormir pendant des heures. En plus quel que soit les mouvements que je fais, elle reste bien calée. Et pour moi, c une impression de sérénité, j'ai l'impression de la protéger comme dans mon ventre !


Delphine 30

A chacune de mes grossesses, la décision de l'allaitement s'est prise naturellement ; malheureuesement pour mes deux premières filles, je n'est pas allaité plus d'un mois (manque de conseil, de soutien pour la première, ou grosse fatigue et ras le bol pour la seconde...). Aujourd'hui, ma troisième fille à plus de 2 mois, et je suis heureuse de continuer l'allaitement. En fait, je suis beaucoup plus sereine pour cette dernière maternité : mes deux grandes ont 6 et 4 ans et demi, elles vont donc à l'école, et quand elles sont avec moi, elles sont plus raisonnables et me laissent en paix (enfin, la plupart du temps). J'ai aussi plus de maturité je crois, et je vis les choses en m'écoutant plus et en écoutant plus mon bb et non tous les "bons" conseils qu'on ne se lasse de donner à longueur de temps. Je ne suis pas une acharnée de l'allaitement, seulement, je me dis que tant que je m'épanouis parfaitement en allaitant, je vais continuer. Et pour l'instant c le cas !!! Je trouve dans ce "corps à corps" avec ma puce un grand bonheur. Moi qui suis une grande nerveuse, quand je donne le sein à ma puce, je suis obliger de retrouver mon calme, sinon mon bb me rappelle à l'ordre. Du coup, je crois qu'une tt vaut autant qu'une bonne scéance de yoga :) Bref, que du BONHEUR !!!


Sophie-75

L'allaitement m'a tellement apporté que je ne sais par où commencer... j'allaite avec bonheur mon petit bonhomme de 6 mois. Allaiter m'a permis de trouver ma place de mère auprès de lui, de partager des moments de complicité, et aussi de le "soigner". Mon bonhomme a souffert d'un RGO compliqué dès sa naissance. Et bien que l'on m'aie conseillé à tort d'arrêter l'allaitement. J'ai continué. Et j'ai bien fait : ce RGO était dû à une APLV ( allergie aux protéines de lait de vache) qui passaient dans mon lait, et le rendaient malade. L'allaitement m'a non seulement permis de découvrir ce problème avant qu'il ne soit plus grave, car un apport massif en protéines aurait pu lui être fatal. Mais il m'a permis de le protéger, une fois un régime d'éviction mis en place pour les protéines de lait d'autres allergies. Enfin je crois que dans les moments de souffrance, trouver ce sein a été pour lui une source de réconfort très grande, et pour moi le signe que je ne le laissais pas tomber ! Et aujourd'hui c'est du bonheur au quotidien !


marina-30

La petite histoire d'une mère allaitante Chaque étape de l'allaitement a été différente : Tout d'abord, pendant la grossesse, la décision d'allaiter, pour la raison suivante : c'est naturel, et c'est bien pour la santé de l'enfant (protection par les anticorps). La première mise au sein, dans la salle d'accouchement : une sensation inédite, étrange. Le premier corps à corps, plein d'émotions et de tendresse. On m'a donné mon enfant très peu de temps après l'accouchement. Les sages-femmes disaient : « hé bien, elle sait très bien téter votre petite ! ». Et déjà une très grande fierté ! Les premières semaines : la mise en route de l'allaitement. Les seins gonflés et douloureux, les conseils (plus ou moins cohérents du personnel de l'hôpital), l'appréhension de ne pas réussir mon allaitement, le doute même d'avoir pris la bonne décision. Les premiers mois : un rythme de croisière s'est instauré, et sans m'en rendre compte, l'allaitement est devenu un plaisir, plus encore, un réel lien affectif avec mon enfant. C'est une infection de mon sein qui m'en a fait prendre conscience : on a failli me faire arrêter, et là, ça a été l'effondrement. Après 2 semaines difficiles, ma fille et moi arrivions à quelque chose de doux, agréable. J'ai pris conscience que c'est moi qui la faisait grandir, uniquement avec mon lait. Et un beau jour, on me dit : « il va peut-être falloir arrêter ! ». Je me suis mise à pleurer comme une madeleine, Lorsque j'ai raconté cela à ma famille, ma famille n'a pas compris à quel point cela était important pour moi. « ce n'est pas dramatique, tu donneras le biberon ! ». Hé bien si, c'était dramatique ! Je me disais qu'une personne qui n'avait jamais allaité ne pouvait pas comprendre. La reprise du travail Suite à cet épisode, j'ai commencé à naviguer sur Internet pour me renseigner davantage sur l'allaitement. Je me suis aperçue que des mamans continuaient l'allaitement complet à la reprise du travail. J'ai eu de grands doutes (n'est-ce pas très fatiguant ? Est-ce que j'y arriverai, ça demandera beaucoup d'organisation ? En mon absence, est-ce que ma fille va accepter de prendre mon lait autrement qu'au sein ? Et puis est-ce que la nounou va accepter cette situation particulière ? Et mon entourage ? il va certainement me prendre pour une folle !). Puis les jours passent, on me demande quand je vais commencer à la sevrer. Cela me mets la pression. J'en parle beaucoup à mon mari (il me soutient, et ça, c'était absolument nécessaire), je tente timidement d'en parler à la puéricultrice de la PMI ; et là, grand soulagement ! Elle m'encourage, me dit que c'est possible.Ma décision est définitivement prise : ma fille sera exclusivement allaitée à la reprise de mon travail, et si cela ne fonctionne pas bien, j'aurais au moins essayé et je n'aurai donc aucun regret. En attendant, je suis allée à la pêche aux renseignements, et j'ai essayé de préparer au mieux la reprise de travail : je me suis rendu compte aussi qu'en France, les mères allaitantes étaient peu aidées. J'étais (et je suis toujours) en colère ! N'étant rattachée à aucune convention collective, je n'avais droit à aucune prolongation de mon congé maternité. Mon seul droit : prendre 1 heure chaque jour (pas forcément rémunérée) pour allaiter ou tirer mon lait, et pouvoir le faire dans des locaux propres. Mettre a disposition un local est obligatoire pour une entreprise de minimum x salariés. Or, je suis la seule salariée d'un syndicat agricole ! Mon employeur n'a donc pas l'obligation de me mettre à disposition un local spécifique (et pourtant mon bureau se situent parmi d'autres, je ne suis donc pas seule à mon travail). En bref, mes droits ne se résumaient à pas grand-chose ! Il a donc fallu aussi que je réfléchisse à l'endroit où j'allais tirer mon lait (aller chercher mon enfant, ou l'allaiter chez la nounou n'étais pas envisageable en raison de la distance entre la nounou et mon travail). Je me suis renseignée aussi pour savoir s'il y avait une structure d'accueil et de soutien des mères allaitantes dans mon département. Il n'y en avait plus !!! Pour quelles raisons, personne n'a pu me dire ! Je me suis organisée et débrouillée de mon mieux : tout d'abord, merci aux associations d'allaitement (site Internet de la leache league, sur lequel il y a beaucoup d'informations, et surtout accompagnement pour les réponses à mes nombreuses questions de la Présidente d'allaitement jumeaux, Mme Françoise Coudray). C'est avec ces informations, et conseils que je me suis constituée des réserves de lait, que j'ai préparé les premiers jours de garde de ma fille, que j'ai pu expliqué à la nounou ce que cela impliquait pour elle, que j'ai pu faire face à des périodes difficiles et pleines de doutes (passage du récipient biberon, à la soft cup.) A partir du 6ème, 7ème mois : la reprise du travail et l'organisation que cela engendrait étaient bien rodés. J'ai pris confiance en moi, j'étais fière de ce que je faisais, et surtout ma fille continuait de bénéficier de mon lait. Ma fille et moi, nous nous regardons pendant la tétée (son regard me dit : « je suis bien, maman », et parfois, je suis tellement heureuse que j'en ai la larme à l'oil), elle me caresse le sein, je lui caresse la tête. Elle fait de petites tétées saccadées, et en même temps bouge ses petites jambes dans tous les sens. Je sais et je sens quand mon lait s'apprête à jaillir. C'est une sensation toujours aussi étrange et indescriptible ! Une fois le lait arrivé, elle fait de plus grosses tétées, et avale mon lait à pleine gorge ! Elle ferme à moitié ses yeux, ses yeux sont d'ailleurs dans la vague, elle ne bouge presque plus, a posé sa main sur mon sein,et moi, je savoure ce moment intense ! Aujourd'hui, ma fille a 10 mois, elle tète toujours sa mère avec autant de vigueur, et sa mère est toujours autant heureuse de l'allaiter ! Pour mon prochain enfant, je n'hésiterai plus : ce sera l'allaitement, et pour les raisons suivantes : un contact privilégié, et unique avec mon enfant, des moments de tendresse, et l'assurance que mon enfant recevra ce qu'il y a de mieux pour sa santé.


myrian (lyon)

pas du tout convaincu par l allaitement (qui le serai dans cette société pro bib ou meme le corps medical fait tout pour un sevrage au bout de qqs semaines), j ai eu la chance de croiser 5 minutes avt de quitter la maternité une sage femme qui m a dispensé les 2 conseils qui me manquanient : allaiter couchée et portage a volonté ! la seule qui m ai conseillé sur ce sujet !!! La chance aussi d avoir un BB qui a su et pu teter tres bien tout de suite et qui a eu des courbes de croissance qui ont su rassurer les medecins : ouf ! et là, début d une tellement belle histoire qu'il serait dommage que toutes les mamans n en beneficient pas ! Une tétée sous la tente, un voyage en pologne avec le bébé au sein à volonté, la reprise du sport avec bb qui m attend a l arrivée pour sa tétée ... et mintenant la diverisification (4 mois, trop tot diront certains, a point dira ma fille !) et tjrs deux tétées par jour, moement tellement irremplaçable, tellement fort qui permet de gérer la reprise du boulot, l'éloignement parfois qqs jours pour le boulot aussi : mais au retour, une tétée et ça repart ! Le c^^oté face ce sont les regards, jes jugements, les a priori et ts les details qui rendent l allaitement galère : une demi heure par jour pour 'allaiter au boulot' : laissez moi rire ! avez vous deja utilisé un tite lait pour pretendre cela ? quant a esperer un peu d intimité pour cela, faut pas rever ... bref svt j ai cru abandonner car trop compliqué, et^puis une fois en face de ma puce et de ses sourires je n avais qu une envie, que ces moements de reve me donnent le courage de continuer malgré le reste. aujourd hui bb a 7 mois, qd elle le decidera on arretera ... sans le soutien sans faille du papa, pas d allaitement envisageable. soutien egalement precieux de ma conseillere en lactation quant aux pediatres qui se disent pour l allaitement, on en reparlera en appliquant ses conseils il y a longtemps que j aurai arreté allez j y vais, ça gazouille dans la pièce d'à côté !


Nathalie 35
lesdehoucks@cegetel.net

Allaiter des jumeaux ? C'est possible et je n'ai pas l'impression d'être surnaturelle !!! Et quel bonheur de pouvoir se poser pour une tétée câlin, quand on a deux bébés! En apprenant que j'attendais non pas un mais deux enfants, j'ai bien mis une semaine à digérer cette nouvelle. Je craignais être débordée et submergée par des questions matérielles, et ne pas pouvoir créer un lien avec mes enfants. Maintenant, je suis rassurée : chaque tétée me permet d'être au plus près de mes bébés.


Sophie 69

Quand j'étais enceinte, je voulais absolument allaiter au moins 6 mois, même si ma mère et mes grands-mères n'y étaient pas arrivées (pas de lait soi disant pour l'une, trop grosse poitrine pour l'autre). J'ai lu le livre du docteur Thirion, puis L'Art de l'allaitement maternel de la Leche Ligue. Je suis allée à des réunions de la Leche Ligue. Sans cela je n'y serais pas arrivée : les animatrices et les mamans rencontrées m'ont donné confiance en moi et m'ont permis de ne pas écouter les mauvais conseils donnés à la maternité. L'allaitement m'a donné confiance en mes capacités de mère. Il m'a appris à écouter ma fille, à la laisser me guider sur le chemin de l'allaitement (c'est elle qui tète, pas moi qui décide) et du maternage. J'ai acheté une écharpe pour qu'elle tète discrètement dans la rue bien au chaud. J'ai décidé de prendre un congé parental en grande partie pour ne pas couper ce lien trop tôt. Au final, ma puce de 22 mois est encore allaitée. Moi qui craignais de ne pas pouvoir l'allaiter 6 mois! J'ai repris le travail à ses un an et je tire parfois mon lait sur mon lieu de travail. Et c'est le bonheur de poursuivre cette relation au rythme de ma fille! Elle arrêtera quand elle le voudra, enfin c'est mon projet. La seule réelle difficulté pour moi, c'est le regard de ma famille et des autres. C'est dur de dépasser les 3 mois d'allaitement en France sans être mal jugée. Parfois cela donne envie d'émigrer en Scandinavie ;-) Allez bon allaitement à toutes!


Isabelle Lorraine


Notre petite fille est née grande prématurée à 5 mois et demi de grossesse et jamais je n'ai voulu renoncer à l'allaiter malgré toutes les difficultés qu'il a fallu surmonter. Heureusement que j'ai pu garder ce lien lacté si fort entre elle et moi. Ce lien m'a permis de me sentir utile, de me sentir maman, malgré la séparation, malgré les souffrances et ces longs mois d'hospitalisation. Et pour notre bébé quel réconfort, quel bonheur de sentir le lait de sa maman, puis de pouvoir le téter. J'ai connu de merveilleux moments en soins intensifs (trop peu, hélas) avec mon bébé en peau à peau, lové contre moi me fixant de ses petits yeux pleins d'amour. Je lui disais que toujours maman aurait du lait pour elle, et que bientôt elle pourrait téter. Plus tard, j'ai du faire appel à des associations d'aide à l'allaitement pour nous aider à surmonter les difficultés et à nous soutenir dans notre projet d'allaitement. C'est ainsi (au retour à la maison) que j'ai contacté LLL, et que j'ai pu allaiter notre fille à la demande avec tant de bonheur. Très vite elle s'est révélée être un bébé aux besoins intenses, et moi une maman très fatiguée de notre parcours. Heureusement avec le portage (vive l'écharpe), et l'allaitement à la demande, nous avons vraiment réussi à nous retrouver elle et moi, elle et son papa (quel soutien et quelle participation pour le papa aussi !!). J'ai ainsi pu répondre à ses besoins et aux miens. Nous avions, elle et moi, soifs de contact, de présence, de paroles, de lait. de tout l'amour que peut donner une maman, jour et nuit. Aujourd'hui, elle a 28 mois, c'est toujours une grande téteuse pour notre plus grand bonheur, elle a une santé de fer et croque la vie à pleines dents. Sans l'allaitement et sans le portage, je n'aurai pas réussi à créer ce lien avec notre fille, et je n'aurai pas réussi à sortir de la dépression /culpabilité qui m'a assaillie à sa naissance. On a réussi à se reconstruire elle et moi, à travers ce maternage de proximité et à surmonter cette épreuve de la prématurité et ses suites (très longues). La page des mauvais jours, est maintenant tournée, et nous profitons pleinement de cette relation si épanouissante. Dans mon cas, le corps médical a toujours été favorable à l'allaitement, et pourtant à la moindre difficulté (liée à la maman ou au bébé), seul l'arrêt de l'allaitement était envisagé (par manque de connaissances, sans doute). Seules les associations ont pu nous aider et nous apporter des solutions. N'hésiter pas à les contacter, elles font un travail formidable !!!


christelle 95

pour moi, lors de ma grossesse , l allaitement et&it indispensable a la suite de notre relation mere enfant. Le papa a aussi toujours souhaité ue je lui donne au moins le colostrum puisqu etant plein d anticoprs , il savait que grace a ca on lui offrait deja un bon depart dans la vie. Aujourd hui notre fils va avoir sept mois et il est toujours allaité; il est heureux de vivre et ca se sent jusqu au bout de ses orteils. Il s est developpé une telle complicité entre nous que nous ne regrettons pas de lui avoir offert un si bon depart dans la vie. Malheureusement, je dois arreter suite a une maladie qui doit etre soignée par un tres long traitement et qui n est pas du tout compatible avec l allaitement. Je souhaite pouvoir allaiter au maximum mes prochains enfants et pourquoi pas jusqu au sevrage naturel. Je conseil a toutes les mamans et futures mamans d allaiter leur(s) enfant(s), c'est tellement magique..........


Emilie 71
emilie.prost.sf@wanadoo.fr

J'ai allaité mon fils pendant 3 ans, et ma fille de 16 mois, tête toujours alors que j'attends un petit bébé pour juin 2006. L'allaitement m'a permis de devenir maman. Une vraie maman, pas comme dans les livres, ceux où l'on conseille de laisser pleurer les bébés, et de pas leur donner de "mauvaises habitudes". L'allaitement m'a permis de répondre aux vrais besoins de mes enfants. Dans mon lait, ils ont puisé non seulement la force pour lutter contre les infections, mais il ont aussi découvert à quel point leur maman était là, et qu'ils pouvaient avoir confiance...Je ne comprends toujours pas pourquoi les pouvoirs publics ne font rien pour encourager l'allaitement maternel, si ce n'est peut-être un avantage financier lié aux lobbys des grands groupes agro-alimentaires.....Bien sûr ce n'est pas toujours facile, surtout avec les 3/4 des professionels de santé complètement incompétents en la matière. Mais il faut perseverer, tenir bon, c'est tellement génial de nourrir ses petits !!!


isabelle44

j'ai trois enfants et pour la première ce la ne fut pas une réussite par contre pour ma deuxième fille cela fut pour nous deux un sauvetage!la grossesse c'est mal passée un coup la grossesse était viable et un autre coup je pouvais la perdre sans compter qu'il y a eu en suspend l'avortement thérapeutique. Donc durant toute cette grossesse j'ai mis ma fille de côté dans ma tête et lorsqu'elle est née j'ai jamais autant pleurer de la voir si belle et en pleine santé.J'ai pu la mettre rapidement au sein et cela fut un tel bonheur j'avais vraiment le sentiment de rattrapper tout ce temps perdu au cours de la grossesse où je n'avais pas pu tisser ce lien.C'était comme si nous faisions à nouveau deux. Cela nous a permis de tisser ce lien. Je l'ai vécu comme un avre de paix après tout le tulmute de la grossesse. Je l'ai ainsi allaiter 3 mois et demi et cela m'a permis de déculpabiliser de ne pas l'avoir acceptée réellement durant ma grossesse.Puis j'ai renouvellée cette super expérience avec mon fils et ceci pendant 20 mois et là c'était tout aussi super surtout dans l'allaitement long on tisse une relation très privilgier avec son enfant. Pour moi l'allaitement est don de soi mais surtout d'amour à son enfant.J'encourage vivement toutes femmes à vivre cette expérience!C'est magique!


laure92

J' ai allaité mes tois enfants. Pas très longtemps pour les deux ainés malheureusement car j'ai été mal conseillé(par le personnel soignant). Par contre, ma troisième enfant va avoir 6 mois et elle tete encore. L'allaitement permet un lien très particulier enter elle et moi, c'est antant un don d'amour et de tendresse que de nourriture. Elle pleure peu, étant souvent dans mes bras contre mon sein ou en écharpe. Lorsque j'ai essayé l'écharpe la première fois , elle avait déjà quatre mois, quelle émotion de la sentir tout contre moi comme si elle était encore dans mon ventre. J'ai adopté ce portage très pratique et tendre qui permet aussi de s'occuper des ainés. On m'avait dit qu'à allaiter trop longtemps la troisième je frustrerai mes ainés. C'est le contraire qui se passe car l'allaitement m'épanouit et me donne confiance en moi , du coup je n'ai pas fait de dépression post partum comme pour les ainés.Je suis aussi beaucoup moins fatiguée n'ayany pas le stress des biberons à stériliser, de faire patienter son enfant entre deuxbiberons. du coup tout le monde y trouve son compte. L'allaitemetn est vraiment quelque chose de naturel et agréable pour la maman, le bébé et sa famille, la seule chose qui est dommage c'est toute ces reflexions péjoratives que l'on entend quand le bébé allaité à dépassé les trois mois.


laetitia 45
laetyb45@hotmail.com

Lors de ma 1ére grossesse je savais que je voulais allaiter mais je ne mettais pas suffisament informer . Du coup, croyant au 3 semaines ne plus avoir de lait je l'ai sevré alors que je savais que mon alit était le meilleur pour lui . C'est pour cela qu'avec mon deuxième enfant, la réussite de mon allaitement était primordial . Je me suis documentée . Et lors de mes recherches, j'ai découvert une nouvelle forme de maternage beaucoup plus proche de ce que je voulais . C'est ainsi que j'ai fait l'acquisition d'une écharpe . Cette écharpe est un véritable bonheur et mon allaitement se passe à ravir car à ce jour mon fils va avoir 6 mois et il est allaité à 100 % et je souhaite poursuivre encore longtemps . L'allaitement et le portage sont un bienfait pour la relation avec l'enfant . Cela induit une proximité tres bénéfique pour l'enfant qui se sent comblé et confiant . Voilà merci .


Marie - Meurthe et Moselle
marietaverniers@hotmail.com

Quand j'ai su que j'étais enceinte, après avoir exprimé notre bonheur le papa et moi même, on s'est mis à la recherche d'une nounou et/ou d'une place en crèche, car je devais reprendre le boulot au bout de 2 mois 1/2 !! Oui mais voilà : Au fur et à mesure que mon ventre s'arrondissait, mes idées sont soudains devenues confuses ! Nous ne voulions pas de crèche, mais plutôt une nounou qui soit "proche/câline" de notre BB ! Mais surtout, à chaque photo où une maman allaitait son enfant, je pleurais (forte émotion !) !!!Cette réaction m'a toujours surprise et me surprend encore, car à l'époque je ne connaissais rien de l'allaitement, ma mère ne "pouvait" pas nous allaiter car elle n'avait pas de "bout de seins" s'était début 1970 !!!!Mais au fond de moi je sentais ce désir de nourrir mon BB naturellement et je me suis mise à lire tout ce qui concernait l'allaitement pour acceuillir au mieux mon Bébé Puis au travers d'info, (OMS, ANAES ... )j'ai aussi compris que le mieux pour mon enfant était l'allaitement exclusif jusqu'à 6 mois ! Mais Aie : La reprise du boulot : le gouvernement ne me donne que 2 mois 1/2 de congés maternité, une abbération !!! !!! notre réponse : le papa et moi on s'est mis d'accord, après un calcul du budget familial (on va se serrer la ceinture)je prends 4 mois de congés parental à la suite (A mon grand regret on ne pouvait faire mieux!) J'ai pris contact avec plusieurs associations de mamans allaitantes pour me soutenir et m'informer, et je dois dire que mon allaitement qui continue encore est un vrai BONHEUR !! Matt a eu 6 mois1/2 quand j'ai repris le travail à temps plein (en mai 2005), mais lui et moi voulait garder cette relation et il n'était pas question de sevrage, Matt. ne voulait pas encore se diversifier et moi j'aimais nos calins de retrouvailles ! Depuis, recalcule et passage de mon temps de travail à 80% en octobre !! Mais le maternage (mot que je ne connaissais pas pendant ma grossesse) ne s'arrête pas là ! On découvre les bienfaits du portage en écharpe, Matt. contre moi la journée pour répondre à ses besoins au plus vite, et pour qu'il se sente en sécurité comme dans un cocon, comme dans mon ventre. Non ce n'était pas une nostalgie de ma part, il me suffisait de voir son visage endormi paisiblement pour me rendre compte qu'il était bien, et de voir ses sourires à tous les gens autour quand on se prommenait dans la rue lui face au monde mais toujours contre moi ou son papa Et d'ailleurs je le met à l'honneur ce papa là car pour moi et notre BB il fait du "Paternage", Il m'a toujours soutenue mème dans les moments de doute sur ma capacité à nourrir Matthieu (Les crises de croissances, les nuits difficiles...), il m'a toujours encouragée, et l'allaitement on l'a vécu à trois !!! Quant au portage, aujourd'hui Matt a 14 mois, Il pèse son poids mais son papa le porte toujours partout où l'on va il adore cela ! Et pour ma part, et bien quand il veut une TT, mème à 14 mois, dans un supermarché, une écharpe c'est pratique pour rester discret !!! Jamais nous n'aurions cru etre si proche et surtout avoir BESOIN d'etre si proche de notre Bébé de cette facon. Ces émotions que le papa et moi vivons depuis l'arrivée de notre enfant gràce à l'allaitement et au portage sont extraordinaires.


isabelle 67
clang519@aol.com

mon fils est né en état de mort apparente, il a été réanimé et intubé dès sa naissance (né post terme avec 4,080 kg et 54 cm !), j'ai tout de suite tiré mon lait, c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me sentir utile, il n'a pu être alimenté que trois semaines plus tard (entre temps il était alimenté par perfusions). Lorsque j'ai pû l'allaiter, quel délice !! nous passions des heures ainsi, accroché à mon sein, il ne voulait plus le quitter, et moi non plus !! après des semaines où je n'avais pas pû le prendre contre moi, il était enfin relié à moi, d'une manière si douce, si pleine d'amour ! il prenait du poids, récupérait de ces moments difficiles, moi aussi, j'avais besoin de sentir son corps contre moi, sa bouche pleine de mon sein, j'ai vécu des moments formidables, lorsqu'il me tétait, je ressentais des sensations de plénitude, c'était formidable ! j'ai dû reprendre le travail lorsqu'il avait 3 mois; il avait quitté l'hôpital depuis moins de 2 mois, mais j'ai continué à l'allaiter jusqu'à ses 13 mois, je tirais mon lait sur mon lieu de travail ! Lorsque mon fils ne pouvais pas encore boire mon lait que je tirais, celui-ci était stocké au lactarium, puis mon fils a pû prendre mon sein, mais j'ai continué à donner mon lait au lactarium pour les petits prémas et autres enfants hospitalisés en réanimation néonat ! je l'ai fait jusqu'à la fin de mon allaitement ! Puis ma fille est née, je l'ai bien sûr allaité, je ne me voyais pas faire autrement pour la nourrir, c'est tellement naturel, plein d'amour, merveilleux ! je l'ai allaité pendant 12 mois, en tirant mon lait sur mon lieu de travail, comme pour mon fils ! je donnais également mon lait au lactarium ! Lorsque j'ai accouché de ma fille, j'ai tout de suite demandé un tire lait, en disant au personnel de l'hôpital que je partais dans l'optique de faire comme si j'avais des jumeaux, je voulais allaiter deux enfants, ma fille et un enfant qui en avait besoin en réa ! mon attitude a beaucoup surpris le personnel, mais pour moi c'était nécessaire de faire ce don de lait, le don de l'amour !


Anne-Marie-54
am_c@everyday.com

Une amie m'avait dit que l'allaitement était ce qu'il y avait de mieux au monde pour un bébé. J'en ai parlé à mon gynécologue qui s'en fichait complètement. A la maternité, j'ai été peu soutenue. On m'a même dit que c'est à cause de mon manque de lait que mon bébé perdait du poids. On m'a forcé à lui donner des biberons de lait qu'elles faisaient réchauffer au micro-ondes (mmmmmmm). J'ai eu des débuts difficiles puis j'ai compris que je ferais mieux de me tourner vers des personnes compétentes à savoir la leche league. J'ai été très bien soutenue par elles. Alors que j'allaitais depuis 3 mois, j'ai fait une lymphangite et mon gynécologue m'a prescrit un médicament pour stopper l'allaitement (sans me prévenir de cette "petite" conséquence !). Heureusement, après avoir lu la notice, je ne l'ai pas pris. J'estime donc avoir été mal soutenue et très mal informée par les professionnels de la santé. J'ai eu la chance d'y croire, de savoir au fond de moi qu'allaiter était ce qu'il fallait pour mon bébé. Malgré ma reprise du travail à plein temps quatre mois après sa naissance (et que j'ai vécue comme un déchirement), j'ai continué à allaiter. Je tirais mon lait et ça marchait. J'ai été très bien soutenue par mon mari et j'ai pu continuer. Passés les six mois de mon enfant, les questions de mon entourage fusaient : tu l'allaites encore? etc (je passe les critiques blessantes et culpabilisantes, ça serait trop long). Je sentais que l'allaitement était bon pour lui et pour moi et que je lui transmettais tout ce que j'avais de meilleur. C'était d'ailleurs une bonne façon de commencer la journée et de la terminer avec lui surtout à partir du moment où j'ai retravaillé. Mon fils y prenait un plaisir évident et moi, je me sentais bien de le voir pousser grâce à mon lait. Je ne regrette qu'une chose : c'est l'incompréhension du monde en général face à l'allaitement : du monde médical, du monde du travail et de l'entourage. Il y a beaucoup à faire pour les informer correctement et leur faire prendre conscience que c'est ce que la nature a voulu et qu'il ne faut pas se laisser désinformer par les labos et autres sociétés de produits laitiers. Mon fils est calme, il est très peu malade (la pédiatre a l'air pincé quand elle nous voit – évidemment nous ne sommes de bons clients !) et il est très équilibré. Je l'ai allaité de mars 2002 à juin 2005 soit un peu plus de trois années. J'espère avoir d'autres enfants et j'espère pouvoir aussi les allaiter aussi longtemps.


wenu-Bordeaux
wenu1@yahoo.fr

Je suis maman seule de deux jumelles de 13mois. Chaque jour je me félicite d'avoir choisi de les allaiter plutot que de leur donner du lait artificiel!Il n'y a que des avantages!Tantot je les allaite ensemble(pour les endormir le soir,et quand je n'ai pas beaucoup de temps devant moi), tantot je les allaite une par une(ce qui leur permet d'avoir enfin leur maman pour elles toutes seules!).Pour la nuit, ça a été vraiment ideal:pas de biberons à préparer,de stérilisations,etc...seulement à m'allonger avec mon bébé contre moi,et à profiter des endorphines sécrétées pour destresser!Je peux les observer tranquillement,établir des connivences de jeu et communication avec mes mains libres,elles peuvent s'endormir contre moi sans que je les reveille ensuite,j'ai l'impression qu'elles peuvent mieux sentir tout l'amour que j'ai à leur donner à travers mon lait.Je peux respirer leur odeur,et elles aussi. Quand mes deux bébés tètent ensemble,elles peuvent echanger des regards,s'observer,parfois elles se donnent la main! Un jour j'ai laissé mes clés de voiture et maison à l'interieur de mon vehicule fermé!J'ai été obligée d'attendre plusieurs heures à l'exterieur avec mes bébés...et bien, heureusement que je les ALLAITAIS!!! car sinon il n'y avait aucun endroit vendant du lait, ou même pour trouver de l'eau! Mes bébés têtent à leur manière, si elles veulent s'interrompre pour observer quelquechose,elles peuvent ensuite reprendre le sein d'elles-même,sans effort. A un moment, un de mes bébés avait peur du bain et hurlait au contact de l'eau.Mon pédiatre a eu la bonne idée de me suggerer de la prendre avec moi dans le bain; j'ai pu ainsi l'allaiter dans l'eau et elle n'a plus jamais pleuré! Je compte les allaiter au moins jusqu'à leurs deux ans, si elles le veulent aussi.Ce qui est naturel chez d'autres cultures parait ici étonnant, pourtant il est connu et logique que le lait maternel est le mieux conçu pour son enfant!La nature est bien faite...J'ai toujours voulu allaiter mon enfant, et je suis vraiment heureuse d'avoir pu le faire avec deux! Quand on me demande si "ce n'est pas trop fatiguant?", je suis étonnée qu'on puisse penser cela, alors que je n'ai rien à faire, rien à emporter, juste à prendre mon bébé dans les bras et lui faire un calin-tétée et souffler enfin (et prendre encore plus soin de moi et mon alimentation, pour leur bien!). En résumé, c'est un vrai BONHEUR de les allaiter et,si elles pouvaient parler, je suis sûre qu'elles diraient la même chose!


Joan-93

Après un premier allaitement qui a malheureusement tourné court, j'ai le bonheur d'allaiter mon deuxième enfant depuis 10 mois. Je voulais le faire jusqu'à ses 6 mois, puis ses 9 mois, aujourd'hui je ne me pose plus de limites et quand on me demande pourquoi j'allaite encore (ce qui finalement est assez rare) je répond: pourquoi arreterai-je? Mon fils pousse bien, il est très affectueux avec moi mais aussi avec son grand-frère et son papa. Le sein l'appaise lorsqu'il a peur, mal, soif, faim et le voir téter me réassure dans mon rôle de maman. Mon fils aîné mime parfois la mise au sein de sa poupée et parfois lorsqu'il voit son petit frère au sein il fait semblant de téter de l'autre coté. Je pense que toute maman souhaite donner le meilleur a son enfant, encore faudrait-il qu(elle soit encouragée et informée en ce sens.


Françoise- Pas de Calais
soizic09@aol.com

L'allaitement a tout de suite été une évidence dès lors que j'ai appris que j'étais enceinte. Pourtant je ne pensais allaiter que 3 mois c'est à dire jusqu'à la reprise du travail. Or, j'ai loué un tire lait électrique et j'allaite toujours ma petite fille qui a aujourd'hui 7 mois et demi. L'allaitement m'a permis de reprendre le travail sereinement car je garde ce contact si précieux avec mon bébé. L'allaitement est une expérience unique et inoubliable et je compte bien poursuivre mon allaitement tant que ma petite chérie le voudra. Un seul conseil : ne pas écouter l'avis des autres, il faut simplement se laisser guider par son instinct de Mère.


laetitia 77

cela fait maintenant pas mal de temps que mon allaitement est finie puisque ma fille a maintenat 4ans. mais nous en gardons toutes les 2 des souvenirs innoublable de moments de bohneur et d'affection qui ont prient une autre forme que celle du sein apres nos 18 mois de tendresse. parce que pour moi c'est surtout ca allaitter de la tendresse et plein d'amour une autre matiere de dire je t'aime mon bb. laetitia et liz


erick

Pour moi, allaiter est ce qui'il y a de plus naturel et mon expérience s'est accrue avec la venue de mes 6 enfants. Je peux même ajouter qu'avec l'allaitement, je me suis réappropriée une partie de ma féminité que la société moderne avait voulu évincer. Je n'en tire ni gloire, ni fierté excessives, tout cela est tout simplement NORMAL et NECESSAIRE à la vie des bébés et des mamans. Parfois il m'a semblé être à contre courant de la mode et des "directives" de certains spécialistes de la petite enfance autant en maternité qu'ailleurs ; mais ça n'a jamais compté puisque seul mon instinct me guidait et ce avec certitude et force. Je suis contente d'avoir vécu cela, de l'avoir pour ainsi dire découvert seule avec l'aide de mon bébé. Je suis heureuse d'avoir su faire confiance à cet instinct et d'avoir récupéré ce savoir ancestral et de le transmettre tout naturellement à mes filles et aussi à mes fils. Peut être la secu pourrait envisager un spot publicitaire allant dans ce sens !!!


Annebé (59)

Un lien PUISSANT entre mon fils et moi, je pense que mon allaitement a du (au moins!) le multiplier par 1.000.000!! Plus j'allaite, moins j'envisage d'arrêter. L'allaitement m'a permis de rencontrer la LLL, de connaître le Maternage auquel j'adhère tout à fait. Bref, 1 jour avant la naissance de mon fils, je pensais qu'il devait dormir seul, pleurer pour s'endormir,....!! Merci l'allaitement et la LLL de m'avoir ouvert les yeux sur les besoins de mon fils et une autre façon d'y répondre. Je suis certaine de nos choix et la joie de vivre de mon fils me sécurise tous les jours. Allaiter, c'est être dans la NORMALITE ! (c'est la grande bouffée d'oxygène que je retiens d'une conférence de Jack Newmann). Annebé


Annebé (59)

Un lien PUISSANT entre mon fils et moi, je pense que mon allaitement a du (au moins!) le multiplier par 1.000.000!! Plus j'allaite, moins j'envisage d'arrêter. L'allaitement m'a permis de rencontrer la LLL, de connaître le Maternage auquel j'adhère tout à fait. Bref, 1 jour avant la naissance de mon fils, je pensais qu'il devait dormir seul, pleurer pour s'endormir,....!! Merci l'allaitement et la LLL de m'avoir ouvert les yeux sur les besoins de mon fils et une autre façon d'y répondre. Je suis certaine de nos choix et la joie de vivre de mon fils me sécurise tous les jours. Allaiter, c'est être dans la NORMALITE ! (c'est la grande bouffée d'oxygène que je retiens d'une conférence de Jack Newmann). Annebé


maguy - 81

L'allaitement de mes 2 enfants est maintenant terminé mais je m'en rappelle comme si c'était hier. Quelle joie de les avoir tout contre moi, à moi... Parfois il me tardait presque que ce moment arrive, surtout lors d'une journée chargée de visites ou tout le monde veut tenir le petit bout. Je me régalais alors de le récupérer, de m'isoler avec lui et de partager, yeux dans les yeux, ce tendre moment...Mmmmmh!!!! Personne (mis à part une cousine) autour de moi n'avait allaité et ce fut quelque chose de tout nouveau. J'aimerais que davantage de mamans osent "essayer" pour être sûres de ne pas passer à côté de quelque chose d'essentiel, de naturel, de maternel, de charnel, d'émotionnel, de .... (la liste serait bien longue....)


Delphine Ain

Quelle joie de voir que 21 mois après ma petite louloute tête encore avidement. Pourtant au début je voulais juste que ça marche pour combien de temps, je ne le savais... 21 mois de regards echanger, de calins, de découverte de ce si petit être. L'allaitement et le portage m'ont permis de me réaliser en tant que mère, de faire en sorte que j'agisse en fonction de mon être de mère et non pas parceque c'est comme ceci ou comme cela qu'il faut agir. L'allaitement a toujours été une évidence pour moi malgré mon entourage d'ailleurs. Cette fusion, cette relation qui s'est instaurée par le maternage fait de moi la personne qui comprend le mieux mon enfant. Pas besoin de tiers pour savoir quoi faire, cela va de soi pour moi. Et si finalement je devais donner une définition du maternage je dirais que c'est permettre aux mères d'être en tant que tel tout simplement (nourricière, protectrice, éducatrice).


Jacqueline-savoie

Quel merveilleux corps à corps que l'allaitement ! Les liens que j'ai pu tisser avec mon enfant sont aujourd'hui indélébiles. Dans l'écharpe de portage, je lui chantais des chansons, nous nous sommes promenés des heures et bercés par mes pas, il s'endormait si paisiblement, j'ai fait la cuisine et tout contre moi, j'ai même pu l'emmener écouter une conférence. De plus, en 8 mois et demi d'allaitement il n'a presque jamais été malade. Je suis convaincue que cette proximité (allaitement/portage) nous a encore plus rapprochés et a bien des fois rassuré mon fils. Ces deux éléments ont fait de moi une Maman sereine et plus sûre d'elle. Aujourd'hui, mon petit garçon (15 mois) est très épanoui, ne pleure presque jamais et se montre très sociable auprès d'autrui. Pour moi, naissance = allaitement !


Isabelle 24

Je suis maman de 4 bambins, les trois ainés sont nés à la maison et grâce à l'aide de la SF j'ai compris ce que voulais dire allaiter, ma mère ne l'ayant jamais fait! L'allaitement a été pour moi la continuité de la grossesse, l'accouchement et la mise au sein qui s'est faite tout naturellement. Ma fille ainée a été nourri 13 mois, le second 4 mois, miss troisième 10 mois1/2 (j'avais repris mon travail alors qu'elle avait 4 mois, j'ai tiré mon lait et ça a fonctionné!) et notre petit dernier 8 mois. Justement ce petit dernier né prématurément à 31S.A dont j'ai été séparée à la naissance, aucun contact charnel, pas de mise au sein....une véritable catastrophe pour moi! Cependant je me suis accrochée, j'ai tiré mon lait pendant 6 longues semaines et quand il est sorti de néonat notre fils est né, il était enfin à moi. Il était tout le temps accroché à mon sein et ceci pour mon plus grand bonheur, ce manque de contact que j'avais eu se comblait au fur et à mesure des semaines. Il n'a pas été plus fragile que ses frères et soeurs, il a deux ans, plein de vie, un miracle de petit bonhomme!!!! Allaiter est tout simplement naturel à mes yeux, un bonheur absolu pour maman et bébé. Futures manmans n'hésitez pas!!!


morgane 33
ch.dreux@free.fr

J'ai deux enfants : 4 ans et demi et 2 ans et c'est réellement gràce à l'allaitement que le sentiment d'être mère est apparu. Bizarrement, durant mes grossesses je n'étais pas comme toutes ces femmes qui carresse leur ventre et pense à leur enfant qui se trouve à l'intérieur. L'échographe me montrait la silhouette de ce qui était sans aucun doute "ma chair"...la gynécologue me faisait écouter son coeur. Aucune émotion, rien, à peine si je les croyais...(quelle déception !!!)Je ne parvenais pas à concevoir que "la chose " qui avait pris possession de mon ventre était mon bébé...Et qu'est-ce que c'est d'avoir un bébé et que d'être mère ? Le premier accouchement n'a pas plus permis de me sentir mère. J'ai eu très mal pendant 5h puis la péridurale.Ma fille est née 5h plus tard. J'étais contente mais toujours pas mère. Comme il était tard,sans même me le demander on a emporté mon bébé, nourri au biberon durant la nuit, et ramener le matin, gavé sans doute (je n'ai jamais pu le savoir. Enfin, quand je l'ai eu dans les bras, je lui ai proposé mon sein elle n'en voulait pas. Cela a duré 3 jours à tenir, à m'obstiner, à repousser les cadeaux empoisonnés des auxilliaires(de petits biberons déjà préparés, bien pratiques selon elles que ma fille tétait sans aucune difficulté...) Je savais que ma relation avec ma fille devait passer par mon sein, s'était une pulsion animale que je ne contrôlais pas, plus q'une évidence, c'était vital. L'allaitement m'a appris la patience et à aller jusqu'au bout de mes convictions malgré l'entourage médical.Dans les couloirs de l'hôpital, j'entendais des conversations entre les auxilliaires : "je vais proposer le biberon à ce bébé, la maman n'y arrive pas..." J'ai donc allaité ma fille 9 mois et demi, une autre grossesse en somme. Un matin,j'ai oublié de lui donner le sein et elle ne me l'a pas demander. Nous étions prêtes toutes les deux, fortes de toutes ces étreintes, gavées d'amour, liées comme une mére et sa fille.


katia 34

Quand on choisit d'allaiter, on ne sait pas dans quelle aventure on "s'embarque". Quand on allaite, on ne sait rien : on fait, on ressent, on savoure... Quel est donc le résultat quant aux liens tissés avec l'enfant grâce à l'allaitement ? A mon sens, devenir mère va de paire avec allaiter : c'est tout simplement l'appel de la Nature. Allaiter m'a permis de me sentir mère pleinement, entièrement, et d'être avec mes enfants libre dans mes ressentis et sensations, pur état animal qu'est l'instinct. Dès le départ, on se sent proche de son enfant, comme si une véritable communion s'établissait au travers de ce corps à corps lacté. La communication des sens en éveil par ces contacts charnels permet de ne pas douter. Allaiter, c'est bien plus qu'un moyen d'alimenter son petit, ce n'est pas qu'un aspect pratique, c'est un véritable dialogue, échanges des sens, communications sans mots. Puis peu à peu cette liaison évolue... D'une protection de louve face aux nombreux stress du monde "out-utéro" qui s'ouvre au nouveau-né, j'ai glissé vers cette tendresse indéfinissable. Même quand les mots viennent consolider la relation, rien ne remplace ces tétés... Alors pour répondre à cette question, je ne puis être bien explicite : allaiter m'a permis de retrouver tout naturellement la voie animale qui séjourne en moi et de vivre mon maternage selon mes sens. Mes enfants me le rendent bien ! maman d'une puce de 3.3 ans (allaité jusqu'à ma grossesse suivante, soit 10 mois) et de deux moustiques de 21 mois (allaités encore).



Chérine 74
cherinedel@yahoo.fr

pour moi l'allaitement a toujours été une évidence et une priorité et alors que je n'ai pu allaiter ma première fille que pendant 4 mois, aujord'hui j'allaite toujours mes 2 puces de 8mois mais ça n'a pas été toujours facile de résister à la pression de l'entourage médical qui vous conseille de passer au biberon pour le soir avec un peu de farine pour qu'elles fassent leur nuit le gros problème c'est que lorsqu'on allaite si quelque chose ne marche pas comme ça devrait on met tout de suite ça sur le dos de l'allaitement alors que cela n'a souvent rien à voir enfin aujourd'hui je suis heureuse d'offrir à mes filles ce qu'il y a de mieux pour elles cad mon lait et je remercie toutes les mamans qui se trouvent sur des listes de discution et qui transmettent un peu de leur expérience et je voudrais à mon tour dire que la détermination permet beaucoup de chose je peux dire que durant ces derniers mois j'ai été fatiguée comme jamais et pourtant je n'ai jamais manque de lait alors je crois que le message à donner c'est d'avoir confiance en soi et que même pour plusieur enfants ça marche et que c'est génial en plus je pense que cela crée une relation privilégiée c'est une émotion si profonde et si intime que je trouve difficile à décrire avec des mots voila en un mot ALLAITE C'EST G-E-N-I-A-L!!!!


Hélène-54
paddingtonbear@free.fr

Que de chose a raconter sur l'allaitement...le bénéfice pour la maman et le bébé. Sans compter sur ce lien si étroit. J'ai 2 enfants (4ans et 9 mois), de mes 2, aucuns n'a jamais pleuré, et celà étonne beaucoup de monde, ce sont des enfants tout sourire...Mais laissez-moi vous raconter un peu mon histoire, pour mon premier enfant je ne pensais pas allaiter car j'avais honte de ma poitrine plutôt menue...et puis le désir s'est fait petit à petit et puis à sa naissance, il fallait que je tente cette expérience, je n'ai jamais eu "par chance" de problème de crevasses ou mal au sein et il a pris 1kg500 le premier mois, cependant au fil des mois le pédiatre ma harcelait pour que j'arrête de l'allaiter, mais je tenais bon puisque tout se passait à merveille : j'avais repris le travail mais mon fils n'avait que 1 biberon dans la journée, pour les autres tétées il était allaité et puis à son 8ème mois le pédiatre m'a dit que celà faisait 2 mois qu'il ne prenait plus de poids et par peur, j'ai arrêté d'allaiter...à mon grand regret ! POur mon second, cependant je me suis encore plus documentée et comme je bénéficie d'un congès parental, je me suis dit :"c'est lui qui décidera quand on arrête". J'ai tout de même été confrontée à un médecin qui au bout du 15ème jour de mon 2ème fils, m'a dit qu'il n'avait pas pris 1 gramme et qu'il fallait songer à arrêter. Je me suis dit que j'y arriverais, j'ai rechangé de médecin et oh joie, celui ci est d'origine africaine et homéopathe, il m'a tout de suis rassurée et comme par enchantement il a pris du poids et c'est un bébé qui va très bien, il a d'ailleurs 9 mois aujourd'hui et est toujours allaité, je l'espère pour encore un petit moment... Le conseil que je donne à toute maman qui veut "réellement" allaiter, c'est : "n'écoutez pas les gens autour de vous, tous ou presque ne connaissent rien à l'allaitement (même certains médecins) ne soyez pas trop pressées de voir bébé grossir, chaque enfant à son propre rythme, et surtout profitez de ces instants magiques car le temps passe très vite....ne regrettez jamais votre choix d'avoir allaité, c'est une des plus belle preuve que vous êtes "maman" Bises à toutes


Delphine (13)
delthi13@yahoo.fr

Du rapport de l'allaitement avec le lien mère-enfant, je retiendrais 2 choses essentielles de l'allaitement de mon aîné (sevré à 12 mois): - la joie des retrouvailles après une jounée de travail, la déculpabilisation que cela me procurait, et l'apaisement de la jalousie que je pouvais ressentir par rapport à sa nounou... Le sein, il n'y a que moi qui pouvait lui donner... CA c'est POUR MOI. - le lien très fort et indestructible que cela a créé entre nous, et qui m'incite aujourd'hui, alors qu'il a 3 ans 1/2, a l'éduquer dans le respect et la non violence... Quand je ressens de la colère envers lui, je l'imagine bébé, collé à moi... CA c'est POUR LUI. Je regrette aujourd'hui de l'avoir sevré si tôt, influencé par mon entourage, et découragée par les pressions professionnelles et la contrainte de tirer mon lait dans des conditions douteuses sur mon lieu de travail... J'ai réglé le problème avec son petit frère, 9 mois, allaité à 100% : J'ai arrêté de travailler... J'avais le choix entre ça ou m'exiler en Suède pour mener à bien mon projet, je crois. Il y a bcp de chemin à faire dans ce pays, pour revaloriser l'allaitement, et permettre aux femmes de concilier le maternage et une vie professionnelle intéressante !! A quand une vraie politique d'allaitement?


Hélène-54
paddingtonbear@free.fr

Que de chose a raconter sur l'allaitement...le bénéfice pour la maman et le bébé. Sans compter sur ce lien si étroit. J'ai 2 enfants (4ans et 9 mois), de mes 2, aucuns n'a jamais pleuré, et celà étonne beaucoup de monde, ce sont des enfants tout sourire...Mais laissez-moi vous raconter un peu mon histoire, pour mon premier enfant je ne pensais pas allaiter car j'avais honte de ma poitrine plutôt menue...et puis le désir s'est fait petit à petit et puis à sa naissance, il fallait que je tente cette expérience, je n'ai jamais eu "par chance" de problème de crevasses ou mal au sein et il a pris 1kg500 le premier mois, cependant au fil des mois le pédiatre ma harcelait pour que j'arrête de l'allaiter, mais je tenais bon puisque tout se passait à merveille : j'avais repris le travail mais mon fils n'avait que 1 biberon dans la journée, pour les autres tétées il était allaité et puis à son 8ème mois le pédiatre m'a dit que celà faisait 2 mois qu'il ne prenait plus de poids et par peur, j'ai arrêté d'allaiter...à mon grand regret ! POur mon second, cependant je me suis encore plus documentée et comme je bénéficie d'un congès parental, je me suis dit :"c'est lui qui décidera quand on arrête". J'ai tout de même été confrontée à un médecin qui au bout du 15ème jour de mon 2ème fils, m'a dit qu'il n'avait pas pris 1 gramme et qu'il fallait songer à arrêter. Je me suis dit que j'y arriverais, j'ai rechangé de médecin et oh joie, celui ci est d'origine africaine et homéopathe, il m'a tout de suis rassurée et comme par enchantement il a pris du poids et c'est un bébé qui va très bien, il a d'ailleurs 9 mois aujourd'hui et est toujours allaité, je l'espère pour encore un petit moment... Le conseil que je donne à toute maman qui veut "réellement" allaiter, c'est : "n'écoutez pas les gens autour de vous, tous ou presque ne connaissent rien à l'allaitement (même certains médecins) ne soyez pas trop pressées de voir bébé grossir, chaque enfant à son propre rythme, et surtout profitez de ces instants magiques car le temps passe très vite....ne regrettez jamais votre choix d'avoir allaité, c'est une des plus belle preuve que vous êtes "maman" Bises à toutes


françoise

mon bonheur a connu quelques passages à vide; c'est à force d'acharnement et beaucoup de soutien de la part du papa, que j'ai pu continuer continuer... à m'acharner lorsque cela n'alla pas, mais aussi que j'ai pu continuer à allaiter, une fois le bonheur revenu... je sais qu'à un moment je n'avais plus beaucop de lait et pourtant, les enfants tétaient au sein, avec bonheur; juste au bout de 20 - 3.0 minutes ils agitaient leurs petits petons pour signifier: maman on a faim on veut du lait... j'avais les seins vides et nous étions heureux de cet allaitement ce bonheur relationnel tétées... et pour l'histoire je donnais tellement de lait infantile que mes enfants ne vidaient pas mes seins, qui donc n'en fabriquaient pas.... j'ai pu renverser la vapeur, supprimer graduellement le lait infantile, mes enfants ont vidé + mes seins, qui ont fabriqué + de lait..... etc; Mais mon bonheur est quand même, durant ce laps de temps à bas-niveau de lait, ces tétées qui signifiaient que l'allaitement au sein n'est pas que du lait! c'est aussi beaucoup d'amour! Cela vaut la peine de s'accrocher mais pas seule, et ... vivent les papas qui nous soutiennent, nous encouragent!



Elodie -78


J'ai décidé d'allaiter durant ma grossesse. Ca me semblait naturel. Devant les difficultés rencontrées par mes amies (mise au sein difficiles, absence de conseils ou mauvais conseils...), je me suis renseignée sèrieusement avant l'accouchement. De plus j'ai eu la chance d'être inscrite dans une maternité qui avait un vraie politique en faveur de l'allaitement : une séance de la préparation à l'accouchement, avec les mêmes conseils que ceux trouvés sur le site internet de LLL France.
Les premiers jours à la maternité j'ai eu d'énormes crevasses : c'était difficile, mais heureusement j'étais avertie que ça ne durerait pas, et bien conseillée par les sage-femmes.

Aujourd'hui ma petite Adélie à 4 mois1/2 et je l'allaite malgré la reprise du travail. C'est un vrai bonheur.
Ma fille est épanouie. C'est une joie de la voir s'endormir au sein après une journée de travail, de la voir me regarder, nous regarder son père et moi, si intensemmment avec le sein en bouche.

Avec ma courte expérience accumulée, je peux dire que ce n'est pas vrai que les enfants au seins sont trop accrochés à leur maman, ce n'est pas vrai que l'allaitement exclu le papa.

Ca me fait mal au coeur de voir autour de moi les idées reçues qui circulent sur l'allaitement. Ca me fait mal au coeur de discuter avec des femmes qui me regardent allaiter avec envie, parce qu'elle ont arrêté malgré elles : faute de bons conseils et tout simplement d'encouragements.
j'espère que les mentalités vont changer en France et bravo pour votre action.


Nathalie - Ardèche


Mon ainé a 3 ans et demi, et je l'ai allaité jusqu'à ses 2 ans et demi. C'est lui qui a décidé du moment du sevrage.Allaiter était mes moments préférés de la journée, mes moments à moi, de relation mére-enfant, pour tisser un lien avec lui, l'avoir contre moi, le sentir... je pense que pour lui aussi cela était trés important, il savait que sa maman était toujours là pour une tétée, un calin ou être porté. J'ai utilisé l'écharpe de portage jusqu'à cette période de sevrage . Celle m'a été trés utile pour le contact mais aussi pour calmé des pleurs, coliques ou autres.
J'ai aussi un petit garçon et une petite fille (jumeaux) de 5 mois et demi: allaités et portés
l'allaitement me permet de tisser avec chacun un e relation personnelle et individuelle même si parfois je les allaite simultanéement selon les besoins et l'humeur du moment. L'écharpe m'aura été trés utile pour porter les deux quand cela est nécessaire d'un point de vue pratique mais aussi lors de coliques le soir et que l'on est seule avec les deux

l'image merveilleuse et pleine de complicité de l'allaitement: le regard de l'enfant pendant qu'il tête vue par la maman (proche et juste au dessus): à garder dans ses souvenirs.


Frédérique 70


Pendant ma grossesse, je ne savais pas si j'allais allaiter. J'avais entendu parler de manque de lait (ma maman et ma belle-mère n'avaient pas eu de lait), et donc, je me suis dit qu'àprès l'accouchement, on essaierait la mise au sein, mais que si ça ne marchait pas, et bien tant pis. Dès la toute première tétée, j'ai trouvé cela magique, pour moi, l'allaitement devenait une évidence. A la maternité, j'ai eu pas mal de conseils contradictoires (Matthieu ne voulait téter que le sein gauche),mais j'ai un souvenir merveilleux d'une auxilliaire de périculture, qui une nuit, m'a expliqué la simplicité de l'allaitement. Depuis, Matthieu a 8 mois et est toujours allaité (en plus des aliments solides qu'il adore).


Nath 67


J'avais décidé d'allaiter mon fils pendant ma grossesse déjà, pour les bienfaits du lait. Finalement au retour de la maternité, j'étais tellement fatiguée et avec des crevasses en plus que je voulais arrêter, croyant (faussement)que ce serait plus facile au biberon. Mon entourage m'a énormément soutenue et le papa m'a interdit d'arrêter avant 1 mois, puis 2 mois... et ensuite je ne voulais plus arrêter, c'était devenu un réel plaisir !
C'est là qu'il a fallu penser à aller retravailler et à laisser mon trésor. J'ai donc commencé à sevrer mon fils a contre-coeur. J'ai suivi tous les "bons" conseils que l'on trouve partout à ce propos (bcp plus que sur la possibilité de travailler et allaiter). J'en pleurais de lui donner le biberon...
J'ai recommencé le travail en gardant les tétées du matin et du soir. Je pensais à ce lait que j'avais et à mon bébé qui recevait du lait artificiel pendant ce temps. J'en pleurais. Au bout de 15 jours, sur les conseils d'une amie et avec des renseignements glandés sur internet j'ai loué un tire-lait et commencé à tirer mon lait au travail. Cela me permettait aussi de penser à mon bébé pendant la journée.
Je me suis battue pour remonter ma lactation et la maintenir au maximum. Je devais quand même compléter avec du lait artificiel, n'arrivant pas à tirer assez de lait mais j'ai ainsi stimulé ma lactation. En cas de fatigue, je me suis toujours interdite de prendre la décision d'arrêter et je repoussais ma prise de décision à la semaine d'après. Ainsi, d'objectifs en objectifs, j'ai "tenu" 1 mois, 2 mois jusqu'à ses 6 mois et le début de la diversification. Mon bébé diversifié n'a plus eu besoin de lait pendant la journée et ma lactation était désormais bien installée. Depuis je ne me pose plus de question, c'est naturel pour moi d'allaiter et cela adoucit énormément la séparation due au travail. Il a maintenant 14 mois et je pense continuer au moins jusqu'à 2 ans, ensuite on verra, ca se fera en douceur pour tous les 2.
C'est un bébé très calme et sociable. Il ne pleure jamais quand je pars le matin de la crèche, va dans les bras de tout le monde sans problèmes, contrairement à d'autres enfants de la crèche... et c'est le seul encore allaité...
L'allaitement nous a permis de construire un lien mère-enfant très fort. C'est un enfant sécurisé et épanoui. L'allaitement m'a permis de me sentir "compétente" en temps que mère comme je peux le calmer, le materner et le consoler facilement en cas de besoin. Je ne saurais pas faire sans ou alors avec les difficultés que j'imagine quand on n'a pas à sa disposition ce moyen unique et exceptionnel de rassurer et sécuriser son bébé. L'allaitement m'a permis de garder un lien privilégié et unique même si je travaille et de ne pas trop culpabiliser.
Il faut en France informer, soutenir et promouvoir l'allaitement de toute urgence. Sans soutien de l'entourage et sans internet ou les associations d'allaitement, il paraît difficile de réussir son allaitement et je trouve cela extrèment dommage pour la santé de nos enfants ainsi que pour leur développement psychologique optimal.. car l'allaitement n'apporte pas que du lait mais bien plus....


Christine Ile de la Réunion


Allaiter a toujours été mon souhait. A la clinique j'ai demandé à ce que bébé soit mis au sein dés sa naissance et ça a été formidable. Mon entourage familial, professionnel et même médical me décourageait sans cesse mais je ne faiblissais pas. Allaiter, était un lien unique entre mon bébé et moi et j'ai voulu le préserver le plus longtemps possible. J'y ai réussi car cela a duré 18 mois bien que j'avais repris mon travail au 4ème mois de bb. J'ai laissé le libre choix à mon enfant et c'est lui qui décidait. J'étais à sa disposition à chaque moment où il en avait besoin. Un jour, il a décidé d'arrêter le sein et j'ai respecté sa décision. Aujourd'hui à 23 mois, il est ouvert, sociable mange de tout et est en pleine forme. Je ne peux qu'encourager à d'autres mamans d'allaiter leur enfant malgré qu'il y ait des persécussions dans leur entourage. C'est une expérience unique et inimaginable entre maman et bb. Alors soyez ferme et courageuse. Vous ne le regretterez pas!


Christel 33


L'allaitement quel bohneur! Mais quel parcours du combatant également!!
J'ai allaité mon petit garçon pendant 12 mois, et c'est lui qui a amené le sevrage, préférant manger solide que téter me semblait il. Si je m'étais un peu mieux renseignée, j'aurais probablement allaité un peu plus longtemps en continuant à lui proposer le sein le matin, malgré sa motivation en baisse à ce moment là (due à la poussée dentaire en fait).
Il a toujours très bien grandi. C'est un enfant indépendant, sociable, bien éveillé et qui sait ce qu'il veut! Il n'est pas spécialement accroché à maman, comme tout mon entourage me l'avait prédit! Au contraire!
Il n'a été malade qu'une seule fois si mes souvenirs sont exactes pendant cette année d'allaitement.
Je l'ai beaucoup porté en hamac pour calmer ses coliques de nourisson et aussi par plaisir. Il était hors de question de laisser mon bébé sans contact, sans "communication", dans son coin : je me serais sentie une mauvaise mère et de toute façon je ne pouvais pas. Il a parlé très tôt et bien, a été propre tôt également.
En plus, c'est une réelle liberté de porter son enfant et de l'allaiter. On l'emmène partout sans qu'il n'en soit perturbé, personne ne se rend compte quand on l'allaite. Pas de problème de garde (séparation, confiance en la personne etc...), de biberons à prévoir et d'heure à calculer... Bébé dort et mange selon ses besoins, maman a les deux mains libres et vit sa vie quasiment comme avant!
A la maternité, j'ai bénéficié de bons conseils et surtout j'ai pu avoir mon bébé au sein dès qu'il est né, à sa première minute. Je suis certaine que cela a facilité beaucoup de choses.
Par la suite, par contre, j'ai entendu beaucoup de bêtises de la part du corps médical à propos de l'allaitement.
Suite à une rage de dent, le dentiste a voulu me faire arrêter l'allaitement parce qu'il me fallait des antibiotiques. J'ai refusé tout net car heureusement je savais où m'adresser pour connaitre quel antibiotique pourrait me soigner mais ne pas passer dans le lait sous une forme dangeureuse (lactarium, leche league...).
Un peu plus tard mon bébé, à ses 5 mois révolus a eu une gastro (sa seule maladie de 0 à 12 mois), et là alors que nous étions aux urgences à cause du risque de déshydration et que mon bout de chou réclamait le sein, le médecin m'a déconseillée de lui donner le sein et nous a encouragé à lui donner plutôt de la compote de pomme : évidemment çà n'a pas marché! J'ai très vite écouté mon enfant et lui ai redonné le sein. Bien m'en a pris, car j'ai appris par la suite que rien n'est plus hydratant que le premier lait de la tétée! Et çà a marché ainsi.
Je trouve regrettable que dans notre société il apparaisse mieux de donner du lait maternisé à son enfant et que les médecins en général ne connaissent rien à l'allaitement. C'est assez ridicule.
Surtout qu'il s'avère que dans notre cas, si je n'avais pas allaité mon petit garçon, il aurait eu des problèmes de santé, il est en effet intolérant au lait de vache. J'ai découvert lors de l'allaitement, en supprimant les laitages de mon alimentation pour essayer de limiter les coliques de bébé, que mon eczéma de naissance était en fait une réaction aux produits laitiers. Merci l'allaitement!
Je ne peux que remercier les associations pour l'allaitement, le lactarium de ma région, et les sages femmes qui ont pris le temps de s'intéresser et de se former à l'allaitement. Sans eux, l'allaitement n'est pas évident car c'est quelque chose qui s'apprend, pour lequel on a besoin comme pour le reste d'exemples et de conseils, même si au final, nous restons la meilleure parsonne pour prendre les décisions.
Je voulais dire aussi que le papa, mon compagnon, m'a toujours soutenue et encouragée dans l'allaitement, pour que son enfant est le meilleur. Et çà a été déterminant.
J'attend un second bébé, et j'espère de tout coeur pouvoir également l'allaiter. En tout cas je vais tout faire pour. J'ai également décidé de le porter en écharpe, moyen qui me parait à présent le plus pratique et le mieux adapté au portage de bébé. Mais savoir tout cela pour une premier bébé n'est pas évident quand personne dans l'entourage ne l'a fait (ce qui était mon cas). C'est très très dommage.


Virginie-Essonne


 

J'ai voulu très rapidement allaiter ma fille jusqu'à 6 mois minimum, c'était un objectif. Aujourd'hui elle a passé 5 mois, et ça fait 3 semaines que je tire mon lait sur mon lieu de travail. Mais je rencontre beaucoup de personnes négatives aussi bien du personnel de santé (pédiatre, pharmacien...), qu'à la crêche ou dans mon entourage. C'est grâce aux forums et sites internet, que je me remotive chaque semaine. Car l'allaitement mis en place immédiatement peut vite défaillir à cause de son entourage. La plupart estiment que la majorité de la population est élevée au lait en "boite" et qu'elle ne s'en porte pas plus mal donc pourquoi vouloir allaiter. Dès que vous avez un obstacle (pas assez de tension artérielle, soit disant pas assez de lait) ou tout simplement lors d'une conversation, les personnes s'exclament "quoi, tu l'allaites encore, mais tu vas le faire jusqu'à sa majorité ! Il faut couper le cordon, le lait en boite est très bien, pourquoi le dénigrer, tu es vraime!
nt stupide." Il faudrait une sensibilisation à l'échelle nationale pour que les français se réveillent.
Pour l'écharpe, elle l'a adoptée à la maternité grâce à une auxilliaire de puériculture, super que je remercierais jamais assez. J'en ai acheté une 5 jours après ma sortie grâce à l'association Peau à Peau. Ma fille a hurlé tout le long du chemin pour sa première sortie en poussette, je ne l'utilise que rarement. Pour l'écharpe, au début elle s'endormait rapidement, maintenant elle cause et bouge ses bras et jambes et découvre le monde, elle adore.
Bref, j'ai un bébé super calme, le plus calme de la crêche m'a-t-on dit. Lorsque tous les autres pleurent, la mienne les regarde. Mais c'est la seule à être toujours allaitée et une des trois qui est portée.


Delphine - 83


Mon fils Pierick a été allaité 21 mois. Le sevrage s'est fait en douceur pour nous deux à l'occasion d'une seconde grossesse.
C'est aujourd'hui un enfant très indépendant, très actif et très autonome dans ses activités. Il a aujourd'hui 25 mois, va en crèche depuis 1 mois et est très sociable. Sa relation avec la nourriture est excellente : il mange presque de tout et s'il décide qu'il n'aime pas un plat c'est après l'avoir goûté.
Pour moi, c'est une fierté d'annoncer qu'il n'a jamais bu un biberon de lait artificiel bien que j'ai repris le travail lorsqu'il avait 3 mois, et un petit pied de nez à tous ceux qui accusent les mères qui choisissent d'allaiter longtemps de vouloir rendre leurs enfants dépendants d'elles seules.
Le papa de Pierick a toujours été très présent et a participé de façon active à l'allaitement en prenant en charge beaucoup de tâches ménagères et en nouant une relation très forte avec son fils.
Nous l'avons porté, caliné lorsqu'il en manifestait le besoin malgrè les "conseils" des mamies et médecins qui nous disaient que trop de câlins rendaient les enfants tyranniques... Comment donner "trop" de câlins ? C'est à nous d'en décider. La relation parents-enfants est unique et elle est à inventer pour chacun d'entre nous.

Aujourd'hui, une petite fille est attendue dans notre famille et sans hésitations j'allaiterai, aussi longtemps que nous le souhaiterons toutes les deux.

Delphine


céline 75
celineoye@cegetel.net


Je suis maman d'une petite fille de 3ans et demi et de jumeaux, deux ptits garçons, de 3 mois. J'ai allaité ma fille jusqu'à ses 4 mois jusqu'à ce que je cède à la pression de mon entourage qui trouvait qu'elle pleurait trop donc avait faim. Quand mes jumeaux sont nés les allaiter était une évidence; je me suis retrouvée à nouveau devant les reflexions de ma belle-mère, "ils pleurent trop, ils ont faim",mais cette fois ci je n'ai pas cédé, hors de question qu'on vienne se mêler de notre relation. Le papa était d'accord pour que j'allaite alors personne ne m'en empêcherait. J'ai loué un pèse bébé, histoire de me rassurer. Durant un mois je les ai pesé chaque jour, le soir je les pesait après les têtées, pour bien contrer les accusations de ma belle-mère (nous étions en vacances un mois dans la maison de ma belle famille). Ce qui est dur c'est le soir, car il pleure beaucoup alors on ne sait jamais si ils ont assez pris ou pas. Je donne à la demande, je n'aime pas les entendre!
pleurer. Ils ne font toujours pas leur nuit mais je m'en fiche. L'argument actuel de ma belle-mère est que si je leur donnais un biberon je pourrais dormir, excédée je lui ai répondu que j'étais prête à me lever chaque heure de la nuit pour les allaiter!. Dernièrement elle m'a demandé si je comptais les allaiter encore à Noêl, je lui est répondu que c'étaitpour moi une évidence et bien plus encore. Pourtant nous nous entendons bien mais elle a beaucoup de mal à accepter que j'allaite mes enfants (de la génération 70, elle n'a pas allaité ses enfants). je sais que son prochain argument sera le lien quasi incestueux de l'allaitement, je me suis déjà préparée. Personne ne pourra m'enpêcher d'allaiter mes enfants, leur sourire, leur regard et le plaisir qu'ils ont à jouer avec le sein me motivent à continuer d'allaiter, sans compter les anti-corps que leur apporte et le goût du lait Moi je suis fière qu'ils aiment mon lait, j'aime les regarder têter. En ce qui concerne le port!
age, j'utilise une écharpe et une poussette simple, chacun leur tour ils se retrouvent aux creux de mes seins à s'endormir paisiblement. Cette solution me permets d'ailleurs d'être très autonome car les poussettes doubles n'entrent pas dans le métro et sont trop encombrantes pour les courses. Mon rêve un double portage! je vais essayer prochainement, un dans le dos et un devant!!


marie haute garonne
famillelapmotte@wanadoo.fr


j'ai toujours senti que j'accrocherai avec l'allaitement mais maintenant que j'y suis depuis neuf mois je savoure la douceur de tous ces moments passes aupres de ma fille
j'ai repris le travail lorsqu'elle avait 4 mois et je tire toujours le lait de maniere a ce qu'elle n'ait toujours que mon lait
le meilleur c'est quand je rentre des nuits et qu'elle prend goulûment mon sein!
il me tarde qu'elle grandisse car j'ai toujours revé d'avoir un enfant qui viendrait soulever mon tee shirt pour venir faire une tetee calin
le concept de l'echarpe de portage m'aide regulierement : d'abord pour calmer les coliques au debut puis pour les dents maintenant; le papa d'ailleurs se regale bien lui aussi a porter amandine en kangourou
et que de bons souvenirs a rigoler dans notre lit tous les trois!!


Stéphanie (92)
ludostef@yahoo.fr


Pendant ma grossesse, je me suis renseignée sur beaucoup de thèmes, mais très peu sur l'allaitement. Parce que c'est la méthode la plus naturelle d'alimenter son bébé, j'ai pensé qu'il n'y aurait pas de difficulté. Bien sûr, j'avais entendu parler des crevasses, par exemple, mais cela ne me paraissait pas un obstacle bien grave. En fait, j'ai confondu naturel et simplicité. Il est naturel de marcher, mais il faut pourtant bien apprendre, on ne se lève pas du jour au lendemain pour traverser la pièce.

A la maternité, tout a mal commencé. L'équipe des urgences m'a demandé de ne pas le mettre tout de suite au sein. Ils ont d'abord prélevé son sang et voulaient connaître le résultat de je ne sais quel taux. Sur le moment, je n'ai pas réfléchi, je regardais mon fils, si beau, dans mes bras. Avec le recul, j'ai réalisé que c'était n'importe quoi. Ils cherchaient quoi, à savoir si mon bébé était allergique à mon lait ?!!

Les premières mises au sein se sont passées sans assistance. A moi de me débrouiller. L'une des rares choses que je savais, c'était l'importance d'avoir une bonne position. Oui, mais comment se rendre compte si on fait bien comme sur les schémas ? C'est moins simple que cela en a l'air. Ni les puéricultrices, ni les sages-femmes n'ont apporté réellement de réponses à mes questions.

Très vite, tout s'est compliqué. Les tétées se passaient mal. Alexandre se débattait au sein, il avait l'air de détester ça. Il lâchait sans cesse le sein, se cambrait, pleurait. Au bout de cinq minutes maximum, c'était fini, il ne voulait plus rien prendre. Les tétées étaient très espacées. L'hôpital "autorisait" 3 h entre chaque, mais Alex faisait des nuits bien plus longues. Une puéricultrice m'a fait peur en me disant que j'allais le laisser se déshydrater et m'a convaincue de le réveiller pour lui proposer le sein.

De retour à la maison, le problème a continué. L'angoisse est montée car je me demandais s'il allait continuer à prendre du poids en mangeant si peu et avec si peu d'enthousiasme. En plein baby-blues et à deux doigts de céder à la pression pour passer au biberon, je téléphone à une animatrice de la Leche League, de garde ce jour-là. A distance et en quelques minutes, elle va diagnostiquer le problème que personne n'aura vu en sept jours à la maternité : j'ai un réflexe d'éjection fort, le lait coule trop vite et Alex s'étrangle. Elle me donne des conseils qui me permettent vite de vérifier son diagnostic et de commencer à améliorer les choses.

De là, je prends contact avec l'animatrice locale qui m'aide par téléphone et m'invite à la rencontrer. La première fois que nous allons en famille à une réunion LLL, Alexandre n'a que 14 jours. Nous en revenons avec une bonne dose d'enthousiasme et de conseils, et abandonnons les méthodes de l'hôpital consistant à surveiller les horaires et noter tous les détails des tétées.

Le temps passe. et voilà qu'Alex a atteint aujourd'hui les 6 mois d'allaitement exclusif recommandés. Il adore téter et a bien l'intention de continuer. Je n'ai plus d'objectif à présent, je me contente de vivre l'instant présent. On verra jusqu'où on ira, mais nous avons bien l'intention de continuer aussi longtemps que ça nous conviendra à tous les deux...

Stéphanie, maman d'Alexandre (04/04/05)


Salomé-75


Allaiter a été dans les premières semaines une occasion unique d'écouter mon bébé, d'apprendre à connaître ses besoins.
Maintenant, il a 5 mois, c'est un moment de retrouvailles au calme pour tous les deux, un moment de tendresse que nous savourons tout simplement. Souvent mon mari se joint à nous dans ces instants de bonheur.
Ayant repris le travail, je tire mon lait pendant mes absences. J'adore mon travail, et ne voulais donc pas arrêter, mais je sais que mon bébé a beaucoup besoin de moi. Continuer l'allaitement contribue à maintenir un lien intense, indispensable pour ses premières années. C'est pourquoi il est câliné-allaité-aimé quand je suis là, de jour comme de nuit.


Krisinda (17)
kris.bontemps@wanadoo.fr


Plutôt que d'énumérer une fois de plus tous les avantages de l'allaitement (pas de biberon à préparer, tout est près, à la bonne température, etc...), dire que le lait est le meilleur aliment pour bébé, qu'il évite les allergies alimentaires, et plus facile à digérer, protège des maladies, qu'il évolue en fonction des besoins de bebe, etc..., je préfère ici vous raconter un des plus beau moment que j'ai vécu avec mon fils pendant son allaitement.

un jour que je l'allaitais, il avait environ deux mois, d'un coup il a lâché le sein, m'a regardée intensément pendant de longues secondes, puis m'a fait son premier vrai sourire... je sais cela n'a l'air de rien, mais c'était le plus beau sourire du monde, et je m'en souviendrai toujours...

alor n'hésitez plus, allaitez vos enfants pour partager avec eux ces petits moments inoubliables et privilégiés qui n'ont pas de prix !


 

Nellie - Montpellier (34)


Rémi a maintenant 19 mois. Il a décidé de ne plus téter il y a quelques mois. C'est venu tout seul, il trouvait très drôle de faire gicler le lait dans tous les sens en pressant sur le sein, mais préférait déjà manger solide avec nous aux repas. Plus d'un an de communion intense plusieurs fois par jours. Je m'asseyais en tailleur, avec lui blotti dans le creux de mes jambes ; ou allongés l'un contre l'autre, il tétait tout en jouant avec mes doigts ou en me grattant le dos... Et le portage... Quel bonheur d'avoir son petit bien au chaud blotti contre soi. Bouillotte mutuelle ! Le poids ? Il est si bien collé à moi que je ne le sens pas aussi lourd que quand je l'ai simplement dans les bras. Je le porte maintenant uniquement dans le dos et il joue avec mes cheveux, ou s'endort la tête sur ma nuque. J'ai toujours été frappée de voir avec quelle sérénité il a toujours observé le monde en étant porté ; alors qu'en poussette la vie semble plus agressive, bruyante... et sécurité de maman est plus loin... Cet échange de regards à quelques centimètres l'un de l'autre pendant les tétées et le portage ventral... Nous nous comprenions avec les yeux, une caresse... J'ai pu, j'en suis sure grace à cette proximité, être beaucoup plus à son niveau donc répondre de manière juste à ses attentes.

 



mélanie (45)


Allaiter mon fils. C'était une telle priorité que j'en avais un peu occulté l'accouchement. Certaines angoissaient à l'approche de ce moment, moi j'angoissait pour la mise au sein de mon bébé. Il avait une heure quand on me l'a donné pour le mettre au sein. Ce fus un moment merveilleux. Pourtant l'allaitement est un parcours semé d'embûches. Très vite, on redoute la pesée mensuelle du médecin tout puissant qui peut décider de tout arrêter, et cet autre médecin obtus qui veut absolument que l'on rajoute tel ou tel médicament à son biberon du soir. Je me sentais parfois bien seule, j'ai commis des erreurs, par manque d'informations, et l'allaitement c'est terminé, en douceur, à 7 mois et demi. Beaucoup trop tôt. J'attends des jumeaux. Je veux, comme pour mon ainé, les allaiter. Aujourd'hui je suis mieux informée, je sais ce que mon médecin ignore : on peut allaiter des jumeaux, et pas seulement quelques jours pour leur donner le collustrum, mais plusieurs mois. Et je le ferai, même si je sais que je vais encore devoir me trouver face à du personnel médical incompétent et qu'il me faudra chercher longtemps sans doute LE pédiatre qui me soutiendra. Et que je ne trouverai peut être même pas... Mais j'allaiterai quand même. Parce que je suis la seule à pouvoir donner à mes bébés ce lait qui leur conviendra le mieux, un lait gorgé d'amour, que les gros industriels ne parviendront jamais à mettre en boite.

 

Rose-Mary, Bouches du Rhône
rose-mary.felici@wanadoo.fr


Allaiter? une évidence! J'ai allaité Jade 2 ans et 3 semaines, j'ai dû arrêter parce que j'étais enceinte de Thomas;et mon Thomas, et bien jusqu'au jour de ses 3 ans! Et lorsque j'ai su que j'attendais des jumeaux, j'ai paniqué, serait-ce possible? Mais oui! C'est fatigant, il faut être disponible pour son ou ses bébés, mais ne les a t-on pas mis au monde pour s'en occuper? Qu'elle joie que mes deux amours (qui vont avoir 7 mois dans 10 jours)contre mon coeur, têtant et s'endormant doucement en les berçant! Quelle joie que le regard gourmand de mon Gabriel et la moue coquine de ma Roxanne, au même moment, soutenus par des coussins, la tête contre ma peau, continuant le lent travail de mon corps,continuant le lent travail de la vie, comment voulez vous que je les confie à autre chose qu'au meilleur? Et le meilleur, c'est ce pourquoi mon corps est fait, et pourquoi donc écouter les autres? Qu'ont-ils de mieux à offrir à mon prince et à ma princesse?


 

 

Karine - Seine-et-Marne (auj. Shanghai)
les.sab.en.chine@gmail.com


Pour un premier enfant, grâce aux 2-3 réunions de la Leche League auxquelles j'avais assisté enceinte, et au soutien téléphonique auquel j'ai recouru après la naissance, les premiers jours, et à l'ADJ, l'allaitement s'est (très) bien passé. Je me rappelle d'une des sage-femmes de la maternité vérifiant que tout se passait bien et me disant : « la position du bébé, c'est très bien , parfait » et ma joie de le voir prendre du poids très vite. J'ai aussi eu la chance d'avoir une équipe qui m'a beaucoup aidé au passage difficile de la montée de lait. J'ai allaité Gabin 8 mois, hésitant plusieurs fois à arrêter plus tôt, car je fatiguais. Mais comme on partait vivre à l' étranger, je préférais poursuivre pour faciliter le changement, persuadée que ce lien fort qui se continuait l'aiderait. Et j'avais parfois des intuitions : le soir, il allait faire une nuit complète, par exemple (il a commencé réellement quand... j'en ai l'intuition et que j'ai arrêté la dernière tétée).
Je suis très fière et très heureuse de l'avoir fait, convaincue d'avoir donné le meilleur de moi et évidemment prête à recommencer. Le premier biberon artificiel a été terrible, je n'avais pas l'impression de donner du lait ! Les liens créés en sont très forts, le papa s'est senti d'autant plus investi qu'il n'a longtemps pas pu participer à l'alimentation. Et bb est en pleine forme :)


 

Laurence-La Réunion


J'ai sevré ma fille à 3 mois, lors de la reprise du travail. J'avais demandé des conseils à un médecin pour tirer mon lait et il m'a rétorqué "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, les laits en poudre vont aussi bien !" et ça m'a découragée. J'ai vécu cela comme un déchirement, si bien que dès que j'ai mis mon fils en route j'ai décidé d'allaiter le plus longtemps possible, coûte que coûte. Il a aujourd'hui 10 mois et je travaille, le fait de l'allaiter me donne la sensation d'être une bonne mère et m'enlève tout sentiment de culpabilité par rapport à mon investissement professionnel. A la crèche j'ai pu au départ venir l'allaiter à la pause méridienne, et je donnais un biberon pour le goûter (dur, le biberon au début!). Maintenant je donne un biberon pour le goûter et c'est tout. Il est passé très facilement aux solides, il n'a jamais refusé un repas.
J'ai eu de la chance car l'équipe médicale qui nous suit nous encourage. J'ai parfois des remarques comme quoi je ne veux pas lâcher mon fils, mais je ne remarque rien de différent dans son comportement par rapport à d'autres. J'ai peur de faire une grosse bêtise si j'arrête car le lait maternel est irrempaçable et précieux.
Il aime bien aussi être porté dans l'écharpe, parfois il s'y endort. Jusqu'à 3 mois, quand il avait des coliques et que je l'y mettais il se calmait aussitôt et s'endormait au bout de 2 allers -retours dans le couloir ! Il semblait béat !
Mon fils est magnifique, il est très souriant (surtout après une tétée ...) et éveillé. Il semble avoir confiance en lui. Je souhaite à beaucoup de mamans de connaître un tel bonheur.


 

Fanny 78


J'allaite mon bébé depuis 6 mois, je ne lui ai jamais donné de biberon...Lorsqu'il était tout petit et qu'il pleurait je le portais alors que l'on m'avait conseillé la tétine.
Avant sa naissance je ne savais pas combien de temps je voulais allaité mais lorsqu'il est né j'ai su que je continuerai longtemps. Il a maintenant 6 mois et pèse 7kg5, cette relation nous comble de bonheur...l'allaitement est de plus en plus épanouissant, nous partageons de plus en plus, les tétées sont de vrais moments d'intimité et de communication.
Plus il grandi plus le regard des autres est diffiçile "tu allaites encore?", mais je sais que c'est ce qu'il y a de mieux pour mon bébé et je n'ai pas l'intention d'arrêter avant ses 12 mois, tant pis pour les réflexions.
Nous avons une poussette mais il a l'air tellement plus heureux dans le porte bébé et dans l'écharpe( cris de joie et battements de pieds et de mains tout le trajet!) qu'elle n'a servie que 3 fois.
J'ai un bébé calme, heureux, qui pleure rarement et qui n'arrête pas de sourire...il est vrai que l'allaitement et le portage fatiguent mais il y a tellelment de compensations qu'il n'y a pas a hésiter!
Et c'est tellement pratique, pas de bazar a trimbaler!
Je me dis tous les jours que les mamans qui ne portent pas et qui n'allaitent pas perdent énormément de leur bébé! Peut-être le principal quand ils sont si petits!!



françoise smam 2005 allaitement-jumeaux.com

Notre projet pour la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel commence! je vous accueillerai sur une de mes impressions personnelles: l'allaitement maternel c'est une mise au sein, et du lait, et beaucoup d'amour; le fait de donner le sein a été pour moi une façon d'exprimer mon amour à mes enfants, MA façon de leur dire "JE T'AIME" à chacun d'entre eux; et quel bonheur de les voir grandir et de les regarder pousser, en me disant: tu y es pour quelque chose; tes enfants grandissent, évoluent, c'est grâce à ton lait; on occulte vraiment ce côté valorisant de la maman qui allaite.... Allez, Bonne SMAM 2005!
 
 
A vous maintenant de participer à la SMAM 2005:
les liens que vous avez tissés grâce à l'allaitement, et grâce au portage
 
 

Les participations SMAM 2005 sont closes! Rendez-vous pour la SMAM 2006!!

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