Etre bien dans ses seins
physiquement et moralement

Réussir son allaitement **-**-** Malaise mal-être agitation pendant les tétées aversion des tétées
Réussir son allaitement, c'est être bien dans sa tête, vous l'avez lu sans doute dans Le guide "Bien dans sa tête, avoir confiance en soi".
La réussite de l'allaitement, c'est aussi être bien dans ses seins. et ce n'est pas rien !
- L'image sociale du sein;
- Notre image dans le miroir
L'image sociale du sein: bien placé, symétrique, blanc, rosé ou bronzé mais de couleur égale, pointant vers le haut, réussissant parfaitement le test du crayon qui doit absolument tomber pour être "bon" "positif"...
Cette image-là est bonne pour les couvertures de magazines, pour les photographies d'art répondant à des modes; cette image-là ne correspond pas à la réalité; les standards sociaux ne sont pas toujours le reflet de la réalité.
L'esthétique du Beau actuelle est de montrer le sein jeune et bien galbé, et sans défaut.
Je sais aussi que les seins parfaits ça n'existe pas.En me regardant dans le miroir, je vois des seins de trente ans, et non plus 18, qui ont vécu deux grossesses dont une gémellaire, des seins de trente ans qui ne semblent pas avoir vraiment souffert des variations de volume de la parturition; pourtant de 95C j'avais allègrement dépassé le 106D!
Fut un moment, en novembre 2000, ils avaient subi une forte baisse de volume avec une baisse de poids (six kilos en un mois) et comme tout métabolisme féminin, la majeure partie du volume perdu.. le fut dans les seins et non aux endroits désirés (!)
En me stabilisant sur le plan pondéral, mes seins reprirent du volume. (A noter, deux mois plus tard, qu'ils avaient repris un peu de volume avec la stabilisation-mais pas trop les hanches ouf!)
Etonnement, avec le sevrage naturel de mon troisième enfant, Florian, un jour de 2004 je retrouvai de la lingerie fine (vivent les déménagements, finalement); mon "vieux" soutien-gorge 95C m'allait parfaitement, alors qu'il n'avait pas été enfilé depuis des lustres (depuis 1997)
Je refuse de tomber dans le diktat de l'artificielle esthétique du beau.
Marre de voir des seins jeunes qui n'ont pas encore assez vécu pour subir la pesanteur, marre des seins pris lors du cliché les bras levés, à ce prix là mes seins tiennent très haut et le crayon tombe ! marre des seins poudrés, passés au spray hypertenseur (mais non vendu en grande surface), marre des seins poudrés qui masquent le petit bouton, la petite veine... marre des retouches grâce à Paint Shop Pro ou Adobe Photo Shop; marre de cette vision irréaliste de ne montrer que du jeune beau et non pas la réalité; quelle course à l'esthétique jeune, qui peut parfois faire du mal?
Depuis que ma marraine, qui avait autorisé des photos de top model dans son hôtel, m'a dit qu'il se faisait peut-être 500 photos et qu'une seule serait choisie dans tel magazine, je me dis non pas que je vais "faire mannequin", mais que l'esthétique du beau actuel est devenue façade de l'artifice, que le beau ne doit pas forcément refléter le laid (et non le lait), mais qu'il doit aussi se montrer réaliste.
A force de faire rêver sur les seins d'un top model, longiligne, mince, jeune, comment voulez-vous qu'on soit bien dans ses seins et assez à l'aise pour les sortir de nos corsages, même dans notre plus simple intimité de couple?
Le sein de la grossesse: gros, lourd, turgescent, bleui de veines, à l'aréole sombre et agrandie, qui le représente?
Le sein des premières heures post partum, tendu, énorme, douloureux parfois (non de lait, mais de la tension vasculaire), qui le représente?
Mes seins ne sont pas fatigués par l'allaitement; ils ont pourtant plus de sept ans d'allaitement non stop!
S'ils ont souffert, c'est plutôt d'avoir dépassé le 105D à l'âge de 15 ans, et d'avoir "yoyoté" au gré de mes régimes-vous savez, ces périodes où on cède à l'esthétique du beau et où on se prive pour alléger certaines parties anatomiques...
Non, physiquement ils vont bien; ils ne pointent plus vers le firmament mais ne ressemblent pas à des gants de toilette vides.
Mes enfants et mon mari, chacun à sa place, les apprécient les goûtent et les aiment; mes enfants y ont vu une source lactée anti-chagrin; un vrai sein est la seule image qu'ils aient du sein. Mon mari apprécie l'esthétique, le Beau, mais il est réaliste, et sait que les images sociales ne sont qu'un reflet illusoire; les vrais seins l'intéressent plus. Plus tard, peut-être si les miens s'affaissent..... mais pour le moment, mes seins vont bien, et mon allaitement va bien!
En étant bien dans ses seins, on est bien dans son allaitement, en étant bien dans ses seins, on sait nourrir enfants et compagnon, on sait nourrir les premiers et apaiser le dernier; on sait calmer les premiers et réjouir le dernier, en étant bien dans ses seins on réussit un cap important dans l'allaitement: allaiter en tout lieu, entre amis, au restau, dans une galerie marchande...
Etre bien dans ses seins, c'est aussi être bien dans sa peau, car les seins sont pour beaucoup de notre féminité, de notre personnalité, de notre intimité, être bien dans ses seins, c'est être bien; en aimant nos seins, on s'aime; et la vie est bien plus agréable quand on s'aime!
A lire également: ma sélection bibliothèque de l'espace Association; car ces lignes sont une réaction (enthousiaste à la lecture du livre sélectionné ce mois de janvier 2001)
Etat dépressif sans être vraiment dépressive....
Malaise, mal-être pendant les tétées
voire: agitation, aversion
Il existe deux familles de "mal-sentiments" pendant les tétées: le réflexe d'éjection dysphorique d'une part, et l'aversion-agitation de la tétée d'autre part; les mamans sont PERDUES car elles n'ont pas pour autant des crevasses, elles ont envie d'allaiter, et elles se sentent très mal soit à chaque éjection soit pendant toute la tétée; sachez que ça existe, qu'on peut vous aider; Me contacter en attendant une page dédiée.
Edition màj 01.2005