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Guide de l'allaitement de la naissance au sevrage:

Se préparer à l'allaitement est un "plus" pour réussir son allaitement. Bien dans sa tête, bien dans son corps, avant-pendant

La future mère convaincue naturellement

La motivation maternelle est toujours prépondérante; que l'allaitement soit pour vous une évidence, une conception naturelle de votre maternage; que l'allaitement représente quelque chose d'un peu indéfinissable, d'instinctif; que l'allaitement représente un atout majeur pour votre enfant, santé, relationnel, ce désir, cette motivation, sont un des points majeurs de votre réussite.

Petit bémol: j'ai croisé de nombreuses femmes qui étaient convaincues naturellement qu'elles allaiteraient, et longtemps.... et lors de la naissance, il suffisait de peu de choses pour qu'elles sèvrent, et "derrière", il y avait eu soit un découragement manifeste de la part des soignants, soit des soucis issus de problèmes qui auraient pu aisément être résolus, si la mère avait été techniquement bien conseillée;

Pourtant, ces mamans étaient vraiment convaincues..... elles étaient motivées; mais il leur avait manqué quelque chose: la CONFIANCE en elles-mêmes.

Il faut donc arrêter de dire que la motivation seule permettra d'allaiter, de réussir le projet d'allaitement; la motivation n'est pas tout; la confiance en soi fait la différence! Et ceci est une vérité qui devrait être mieux connue des associations;

La future mère qui hésite

Elle peut-être, encouragée, informée, soutenue, afin de prendre une pré-décision. Il lui appartiendra, à la naissance de l'enfant, de laisser jouer son instinct, de garder son enfant peau à peau, et de laisser parler son corps. Cette femme devenue mère, pourra dans ces heures post-partum, prendre ensuite sa décision de materner par le sein, OU NON.

Une femme ne doit pas allaiter sous la pression de la société, de son compagnon, de sa propre mère;

de même, elle ne doit pas sevrer sous la pression des gens, ni des médecins (à cet égard, il y a peu de contre-indications à l'allaitement)

Pour faire plaisir

La maman qui pense allaiter, mais qui pense le faire pour faire plaisir à autrui, devrait être prise en charge par une tierce personne, une association, à qui elle fera elle-même appel.Il m'est même arrivé dans le cadre de mon soutien à l'allaitement maternel de demander à la mère ou future mère:"est-ce que vus avez envie d'allaiter?" "vous me parlez beaucoup de votre compagnon, mais vous, qu'en est-il?"

Selon le degré d' "acquiescement" à volonté d'autrui, la (future) mère sera informée: Voilà ce qu'est l'allaitement ...Non l'allaitement, ce n'est pas çà, ni cela...Vous pouvez aussi...

Toujours laisser une chance et une ouverture: une chance de mieux comprendre l' allaitement, et donc, en CONNAISSANCE DE CAUSE, prendre une décision par soi-même.

Et oui, "pour faire plaisir" ça existe .... c'est relativement peu répandu; on a plutôt des mères allaitantes qui proposent au papa de donner des biberons pour leur faire plaisir; on a relativement peu de mères qui allaitent pour faire plaisir; il n'en demeure pas moins que cela peut arriver... aider la maman à trouver son équilibre, à trouver sa voie, sa décision est prépondérant.

 

Les unes, les autres de ces femmes, auront choisi leur maternage.


Qu'elles sachent les unes et les autres, que leurs décisions ne sont pas à sens unique, toute mère pouvant induire une lactation ou production de lait, même si elles n'ont pas allaité longtemps, même si elles n'ont pas allaité; qu'elles sachent les unes et les autres, qu'elles sont respectées, qu'elles doivent l'être, aux seuls noms de l'amour, du bien-être, du relationnel.

La motivation est là, on a envie d'allaiter.

Continuer à être bien dans sa tête, c'est s'armer de force mentale: non seulement je veux allaiter, mais je le peux.

CONFIANCE EN SOI

Très peu de femmes manqueront de lait. Elles sont une minorité, ces mamans qui par cause physiologique, devront être vraiment très aidées, très informées, et malgré cela devront peut-être compléter. Pour en savoir plus ....la rubrique thématique lait maternel;dossier Manque de lait (ex. chirurgies mammaires,pb hormonaux)

Beaucoup auront des baisses de lait, EVITABLES, et "GUERISSABLES"

Vous pouvez allaiter votre bébé, vos jumeaux, triplés, la nature est ainsi faite que bébé(s) stimule(nt) lui-même (eux-mêmes) votre sécrétion. et dès lors qu'ils ne prennent que le sein, ils développent leur compétence génétiquement programmée pour commander leur menu lacté, et vos seins fonctionneront car vous êtes génétiquement programmée pour cela;

Pourtant, beaucoup de mères dont le projet est d'allaiter des jumeaux, exclusivement, sur une certaine durée de temps, "finiront" en mixte et "finiront" tout court très vite... il aura suffit souvent d'un petit grain de sable sans aide technique adéquate, ni soutien moral pour que le petit grain de sable déclenche une véritable tempête d'événements menant à la fin du projet initial de la mère.

 

Ayez confiance en vous - gare aux conseils.

Il se trouvera toujours un tas de gens pour vous donner des conseils; c'est trop grave pour s'en amuser, mais ce ne sont jamais des conseils propices en matière d'allaitement maternel et lactation;

Refusez le biberon (en tant que dispositif) si c'est possible; quant au contenu, il faut penser différemment! ("think different devient la maxime no 2 de l'ADJ+)

panacée qu'on vous tend et retend si souvent à la maternité, puis à la PMI ou cabinet pédiatrique, sans parler des média (pub des fabricants de lait de biberons et autres....)

  • Le mixte peut couper le lait.
  • Le complément peut entrainer le mixte et couper le lait

c'est reconnu par les fabricants de lait industriels eux-mêmes!!

des articles sont là pour vous conforter, dont Dossier Sein, glande ou réservoir, en finir avec les mythes

Refusez le "bout de sein" (ou téterelle) systématique;

Il peut servir à juste titre, permettant des mises au sein, donc à ne pas jeter avec l'eau du bain.

Cependant, non seulement il faudrait bien choisir l'option, et aussi bien choisir la taille et dire à la mère de "finir" ses seins après chaque tétée, tout le premier mois, qu'elle se mette en surproduction! ce capuchon doit être réservé à des problèmes bien spécifiques de succion du bébé (assez rare) ou à d'énormes crevasses (qu'il faut traiter, et dont il faut déterminer la cause).

Plus précisément, il ne s'agit pas de jeter le bébé avec l'eau du bain, parfois le "bout de sein" est vraiment utile, mais il faut vraiment avoir cerné le problème, et SA CAUSE.... la plupart du temps, les bouts de sein proposés aux mères, sont mal choisis et ne sont pas la solution.

Refusez le biberon d'eau

Aussi bien le dispositif que le contenu!

qui remplit l'estomac inutilement-outre la confusion sein/tétine, le biberon d'eau est inutile, car la sécrétion lactée s'adapte totalement et immédiatement aux besoins de Bébé; a-t-il faim, votre sécrétion est sucrée, puis grasse; a-t-il soif? votre sécrétion devient claire comme de l'eau de roche.... des études médicales faites sous les tropiques ont démontré l'inutilité des biberons d'eau et leur impact: diminuer la sécrétion lactée et détourner l'enfant du sein;

N'écoutez les "conseils" qu'ils émanent de votre maman, de votre soeur... d'une voisine.... uniquement s'ils sont positifs, et surtout, uniquement s'ils proviennent d'une personne ayant allaité heureusement, ou ayant des compétences en allaitement. Et encore, ce qui a marché pour votre cousine ne marchera pas forcément pour vous!

Considérez les indicateurs pour vous rassurer, le temps de faire appel à un professionnel ou bénévole en allaitement dûment formé.

 

Des prémices d'indicateurs sont là pour vous dire que vous avez assez de lait.

Parmi lesquels :

  • 6 couches mouillées par jour (minimum)
  • 5 selles quotidiennes de couleur jaune d'or au moins (à partir de J4), voire 2 énormes selles quotidiennes de couleur jaune d'or (très copieuses) durant le premier mois( le nombre de selles quotidiennes peut diminuer à partir des 4-6 semaines de votre bébé, ce n'est pas de la constipation si son ventre n'est ni dur ni douloureux)
  • un air content, épanoui;
  • une différence notable dans la plénitude au moins du premier sein tété, entre "avant" et "après" la tétée (soupesez, palpez....)
  • l'enfant pleure? pas toujours de faim.... il faut considérer un ensemble de données avant de penser que l'enfant qui pleure a besoin d'un biberon..... les enfants qui étaient calmes contre le sein de maman, et qui se mettent à hurler quand on les couche, et se remettent à téter vigoureusement maman n'ont pas forcément manqué de lait; c'est le plus souvent un refus de rester couché dans son lit;

Des personnes ressources dûment formées sont là pour vous aider à faire la différence entre "normal" et "anormal"; pour vous aider à trouver la cause du problème, contrebalancer les effets du problème, et éliminer le problème,

N'attendez jamais pour rechercher de l'aide! En cas de souci, de doute, n'attendez pas!

Quand vous avez trouvé de l'aide, si la situation perdure, voire empire, posez-vous la question: cette personne est-elle finalement bien formée?

  • j'ai reçu en consultation des mamans qui galéraient depuis la naissance de leur enfant; elles étaient prises en charge par leur association locale ou leur groupe de mères local; par leur professionnel de santé ... non seulement la situation ne s'améliorait pas, mais elle empirait.....
  • souvent, si la mère avait reçu immédiatement les bons conseils, son allaitement aurait rapidement été harmonieux!

La bonne ressource en allaitement maternel fera le point avec vous, et proposera un ensemble d'éléments à partager avec votre médecin.

  • Et oui, personnellement, j'en réfère aux soignants, et pas depuis que je suis une IBCLC. J'ai commencé bien plus tôt;
  • Il m'est arrivé de proposer des ajustements à faire valider par le médecin...
  • Il m'est même arrivé de dire à la mère qu'il fallait compléter l'enfant, et je soumets un projet à faire valider par le médecin; je privilégie la santé de l'enfant; par contre, je ne saccage pas le projet d'allaitement, je .... "think different"; je pense différemment.... (et parfois avouons que dans certains cas extrêmes, et bien oui il faudra du lait infantile, et si on regarde de près, c'est plutôt rarement nécessaire quand on sait puiser correctement à la source -les seins-).

Pour une mise en place OPTIMALE de la lactation-RESPECTONS LA MERE dans son accouchement ET ECOUTONS LE RYTHME DES BEBES

 

AFFIRMATION ET CONFIANCE

Je pense très sincèrement qu'en connaissant les possibles arguments des autres, et en ayant une réponse à leur opposer,

vous pouvez AFFIRMER votre volonté d'allaiter, et conserver votre CONFIANCE en la NATURE (si ce n 'est au départ en vos bébés, en vous).


Un jour, un enfant a dit "NON"; il a adoré prononcer ce mot au point qu'il l'a répété: NON NON NON.

Pour la première fois, il s'affirmait, il prouvait qu'il pouvait avoir un impact moral et pas seulement un impact matériel comme jeter un objet.

Mon parallèle est saisissant et contrasté, car la femme enceinte, plus particulièrement de jumeaux, va dire: "moi je veux allaiter";

-hein, quoi, comment?

OUI, je veux allaiter!

Et là dans l'étonnement général:

OUI, je veux allaiter, je le veux, et je le PEUX.


Et là intervient le deuxième facteur: la CONFIANCE. Car si s'affirmer vace à autrui est une étape complémentaire dans notre démarche, la confiance EST UNE étape primordiale et essentiel.

Et bien avis à "autrui": famille, entourage, gynéco, pédiatre, sage-femme, puéricultrices....

"Je peux allaiter, à 100%, sans rien d'autre que mon lait, pendant six mois si je le veux, voire plus longtemps encore, et même continuer au-delà des six mois, en introduisant des solides.dites, entre nous, "même que" je peux allaiter allaiter des jumeaux rien qu'avec mon lait (même qu'on peut avec des triplés)."

(on peut bien sûr s'arrêter "avant", c'est une question de choix personnel quant à la situation donnée).

Je le peux car je le veux, car j'ai confiance en mes bébés, en la nature, en moi.

  • Allaiter des jumeaux, mais c'est pas possible!
  • Alaiter, mais tu n'y songes pas?
  • Allaiter, mais tu n'auras jamais assez de lait.
  • Allaiter, mais tu n'y arriveras pas.
  • Allaiter, ça fatigue.
  • Allaiter, mais c'est inutile.
  • Allaiter, mais enfin,puisque tu vas reprendre le travail.....

L'humanité s'est nourrie depuis environ 3 Millions d'années de lait maternel exclusivement et durablement dans la vie de bébé, c'est quand même signe que le lait maternel coule à flots et est LE lait qui correspond à nos enfants. Cela montre bien que le lait maternel n'a pas besoin d'être enrichi et que les mises au sein ne rendent pas fusionnels, limite tarés;

Nous sommes bien sûr dans le cadre d'une démarche de femme qui veut allaiter.

Les naissances de jumeaux ne datent quand même pas de ces dernières générations;

Alors comment faisaient les grands-mères de nos grands-mères quand elles avaient des jumeaux? Comment faisaient les nourrices, qu'elles soient gardiennes, ou qu'elles aient pris le relais d'une soeur, d'une cousine, d'une voisine venant de mourir?

Quelques exemples de réflexions-quelques réponses à rétorquer gentiment<

c'est inutile C'est gentil pour dame nature c'est quand même la création et l'adaptation de la vie tant organique que minérale; pensez quand même que dame nature nous a donné des seins qui sont incapables de faire du lait en poudre!
vous avez du mauvais lait Il n'y a pas un mauvais lait; ils sont très rares ces enfants qui font allergie au lait maternel. On peut imaginer une allergie à certain acide aminé de la mere, mais ces allergies sont rarissimes et synonymes de gros problèmes d'alimentation pour l'enfant;
cela fatigue

calculez le temps passé au magasin pour acheter du lait en poudre, de l'eau et le matériel; calculez le temps d'hygiène, de préparation des biberons puis le temps passé à donner les biberons; attendre le rot; mais aussi les frissons la nuit assise sur le canapé à donner le bib de la nuit; sans compter les effets néfastes pour le bébé de la télé que vous regardez pendant ce bib de la nuit.

On met 9 h par semaine à préparer/nettoyer/stériliser des biberons pour un bébé;
On met moins de 10 mn par semaine, à dégrafer/ragrafer son soutien-gorge, basé sur 7 tétées par jour, 3 secondes pour dégrafer, autant pour ragrafer.
Et on peut dormir pendant la tétée;

Allaiter n'a jamais exigé d'être alité, ou alors on a une jambe cassée, malheureusement. Allaiter des jumeaux n'a jamais exigé d'être alité. Quoique parfois, entre courir dans les transports en commun (ou les embouteillages) dans le froid, pour se faire disputer par le chef, parce qu'on a mal compris ce qu'il voulait, on voudrait peut-être rester chez soi... au lit.

Est-ce que je serais restée au lit pendant 18 mois, temps où les enfants ont commencé de moins téter?

et la reprise du travail? là le gros problème de la société française (à défaut d'être francophone) actuelle....

pourquoi allaiter, alors qu'on va reprendre le travail?

autre hic pour la courageuse qui a quand même allaité même si elle va reprendre son travail: le sevrage.

Pourquoi sevrage rimerait-il avec reprise du travail? Modification de l'allaitement est une autre formulation plus humaine et sociale.

J'allaite; je reprends le travail, certes, mais qu'est-ce qui m'empêche de donner le sein le matin avant de partir, le soir en rentrant (à la crèche, chez la nounou, ce peut être l'occasion d'une tétée-câlins-retrouvailles); et qu'est-ce qui m'empêche de donner le sein tout le temps les jours où je ne travaille pas?

Et si la quantité de lait baisse? je peux le stimuler, de diverses façons et retrouver toute la quantité de lait maternel adéquate; ou alors, me "contenter" désormais de tétées-câlins: le lait diminue jusqu'à disparaître, mais les mises au sein continuent, pour le câlin.
pas assez de lait

pour autant que je sache, que la mère soit informée et que l'allaitement soit bien conduit, il n'y aura pas de manque de lait -ou alors cas rarissime, à origine "anatomopathologique" ou hormonale (chirurgie mammaire, certains troubles hormonaux...);

ATTENTION! La quasi-totalité des femmes allant pour accoucher vont être en surproduction et en mesure d'augmenter encore + leur production; mais certains éléments autour du travail et autour de la naissance peuvent générer un retard de leur "montée de lait", ce qui peut signifier "pas assez de lait" très vite, ce "pas assez de lait" pourra être difficilement contrebalancé et "remonté"...... pour en savoir plus et ici aussi

ATTENTION! Toujours dans cette quasi-totalité des femmes, si l'on a une "mauvaise conduite" de l'allaitement, la plupart du temps à l'insu de la mère elle-même, ce pourra signifier des insuffisances de lait réelles; d'où l'intérêt d'en savoir un maximum avant la naissance pour pouvoir contrebalancer au plus vite.... d'où l'intérêt d'aller vite chercher de l'aide auprès de gens dûment formés! pour contrebalancer au plus vite là encore.... pour en savoir plus.... différents articles

Il pourra par contre y avoir des baisses de lait, ou l'impression d'une baisse de lait. L'impression est souvent beaucoup plus forte que la réalité d'ailleurs: phase de croissance du bébé, soudainement; souci maternel ou moral; un des principes d'or n'est pas respecté.

Que faire alors? suivre les principes d'or pour avoir du lait; donner le sein à la demande (voire le deuxième sein une fois que le premier est bien raplapla, à chaque tétée); repos, boire, manger; en deux-trois jours, le problème devrait être résolu. Ne jamais hésiter à demander conseil! Et surtout, regarder le degré d'efficacité de TRANSFERT DE LAIT. Depuis des années, j'évoque des termes de plomberie au téléphone, entre écoulement du lait dans le sein (vers "hors les seins"), le transfert sein-bouche, le prélèvement côté bébé, on a plein de problèmes de plomberie.....

je pense très sincèrement qu'en connaissant les possibles arguments des autres, et en ayant une réponse à leur opposer,

vous pouvez AFFIRMER votre volonté d'allaiter, et conserver votre CONFIANCE en la NATURE (si ce n 'est au départ en vos bébés, en vous).

 

Et n'oubliez jamais: en France, nous sommes les champions en matière de non-allaitement et la situation n'est pas si récente; il y a plusieurs années, Bruxelles nous a montrés du doigt, nous mettant à l'avant-dernière place en matière de promotion de l'allaitement maternel, juste avant l'Irlande; il nous est reproché de ne pas promouvoir ni protéger l'allaitement maternel, de ne pas assez informer les futures mères, ni former les praticiens. Même si promouvoir l'allaitement maternel est un des points du PNNS, Programme National de Nutrition Santé, quasiment rien n'est fait;

Certes depuis quelques années, nous avons + de maternités avec le label IHAB.... certes depuis quelques années nous avons + de soignants qui sont formés à l'allaitement maternel;

Par exemple de plus en plus de professionnels de santé suivent la formation de consultant en lactation certifié IBCLC. Ou bien suivent le DIU lactation humaine allaitement maternel. Mais ils ne sont pas si légion que cela;

Quant aux formations de 20h, c'est nettement insuffisant; SAUF si on travaille en réseau, et qu'on s'appuie sur d'autres personnes + formées; mais ça.....

J'ai personnellement essayé de fédérer des ressources françaises bien formées ... non seulement je n'ai pas réussi mais on a cassé bien du sucre sur mon dos, sur le dos de l'ADJ+....

Il n'est donc pas si évident d'allaiter de façon harmonieuse aux débuts, il y aura toujours des gens qui sauront mieux que vous, ce qu'il faut à votre enfant; si vous avez des doutes, confiez-les à des ressources en allaitement, mais soyez toujours maîtresse de vos décisions; et sachez encore qu'en allaitement maternel, nous vivons un mécanisme plusieurs fois millénaire d'adaptation totale, et nos seins savent redémarrer si le contact a mal été établi aux débuts;

L'allaitement se prépare donc pendant la grossesse; même si ce n'est pas LA condition de réussite de votre allaitement, c'est un large pas, un grand facteur de réussite! Savoir à l'avance ce qui peut éventuellement vous arriver est aussi très important; cet espace vous informe des débuts: comprendre votre corps, comment la lactation se met en route, comment réussir les débuts, des éventuelles difficultés, les surmonter