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Fabriquer du lait ça donne faim! Bon allaitement Bonne alimentation

Un bon allaitement passe par une bonne alimentation- mais surtout, fabriquer du lait ça donne faim! c'est comme ça d'ailleurs qu'on peut: soit abuser un peu de la pâtisserie, soit perdre son surplus pondéral....

Ce document est tiré d'une Solution sur Mesures de ma propre expérience; ce n'est donc pas quelque chose à suivre... c'est un partage que je conserve parce qu'il ne contient pas trop de bêtises et qu'il donne un exemple; mais il est évident qu'une femme qui allaite doit être suivie par un médecin nutritionniste qui établira des quantités personnalisées...

 

Que vous rêviez, après avoir allaité vos enfants, de passer à table; que, en vous frottant les mains, vous vous disiez: "bon, et bien pensons à nous" n'a rien d'étonnant, à tout le moins...Il est tout à fait normal que vous ayiez faim, d'ailleurs il faut que vous mangiez; de même, ne soyez pas étonnée, car vous passerez par des phases où votre appétit s'accroîtra. En effet, les besoins des bébés évoluent, ils ont des phases de croissance (aisément supportables, ces phases de croissance, ont lieu à un mois, trois mois, six mois, puis vers le stade du quatre pattes, de la marche). Ne vous étonnez donc pas si vous entrez également dans des périodes de fringale, de vraie faim de loup.

Je vous propose la lecture des premiers éléments que je connais, concernant l'énergie de l'allaitement, les Quantités à manger (mais sans exagérer !!), Ce qu'ingère la mère qui passe dans le lait, et la colique du nourrisson (dossier pas encore dissocié)

 

Que d'énergie:

Je n'ai pas encore réussi à vraiment trouver la valeur correspondant à la dépense journalière de l'allaitement de jumeaux. Ces études ont sans doute été faites, mais pas en France qui est aujourd'hui 2 octobre 1998 ma seule source de statistiques. Par contre, allaiter un bébé correspond à une dépense journalière de 500-600 kcal (plus qu'une heure de danse bien rythmée, plus qu'une heure de vélo à 20km/h). Doit-on multiplier ce chiffre par deux? Il est de mon intention d'approfondir le présent document, et j'espère avoir des données.

Néanmoins, si je me base sur mon "régime", il est globalement celui que je "suivais" pendant ma grossesse. A titre d'exemple, et je dis bien exemple, bien que ce "régime" ait été conçu avec la diététicienne de la maternité, je consommais:

  • 100 g de pain (ou équivalent céréales) à raison de 60g le matin,40g l'après-midi ,
  • 200g de féculents cuits le midi,
  • 100 g le soir,
  • légumes verts à volonté,
  • 2 x 100 g de viande ou équivalent (poissons, oeufs...),
  • 2 fruits et un jus de fruit,
  • 2 x 40g de fromage et 3 produits laitiers.

A moi ensuite de partager ces quantités en 3 repas et 2 collations: une en milieu de matinée, une en milieu d'après-midi.

Il est évident qu'on a intérêt à fractionner ses quantités quotidiennes en repas ET collations. Il est encore loin le temps où les bébés se règleront plus ou moins sur les heures "habituelles de repas" du type: matin, midi, quatre heures, soir. Auquel cas, on pourra, selon appétit et type d'activité, éclater les rations journalières en trois / quatre repas, ou préférer conserver les collations des premiers mois d'allaitement.

  • A l'heure actuelle, mes bambins d'un an sont passés aux quatre repas du jour comme précisé au paragraphe précédent (ils y sont passés en janvier/février).

En semaine, comme je suis seule, je mange avant eux: je prends un petit déjeuner avant leur réveil (à moins de m'être reconfiée aux bras de Morphée au lit); je prends mon déjeuner dans la tranche 11-12h; pendant cette tranche horaire, il se trouve généralement une vingtaine de minutes où les bambins dorment; cette sieste est suivie de leur tétée; à quatre heures, j'ai tendance depuis quelques temps à sauter ma collation (mauvaise tendance, qui me donne une faim de loup, ou plutôt de "vide-réfrigérateur" vers 18h) mais sinon je prends une collation, avant leur fruit+tétée;

Le soir, nous avons un repas familial, chacun des parents étant en charge d'un bambin (c'est à dire que depuis quelques temps, nous nous contentons de remonter les manches de pyjamas, et d'essuyer le surplus des mains, pour éviter au "surplus" d'aller sur les cheveux ou sur nos manches de vêtement).

Après ce repas, j'allaite l'un des bébés, Nicolas jouant, câlinant l'autre; puis nous échangeons de "partenaire".

  • Par contre, le premier mois, ce fut autre chose:

Après les tétées qui correspondait à un de mes repas, je me faisais un grand plaisir de passer à table. Sucres lents, sucre rapide, fromages divers; mais aussi jus de fruits, qui me procuraient du liquide, et de la vitamine C.

Mais ce n'était pas après la tétée que j'avais systématiquement le plus faim, cela se produisait parfois avant la tétée. Je devais alors ouvrir le réfrigérateur,ou le plus proche... paquet de gâteaux.

Avouons que j'avais la main leste quand je promenais les bébés en landeau, entre deux cycles de tétées; poser un paquet de gâteaux sur la couverture du landeau était un geste machinal. Le mécanisme de la main vers le paquet l'était encore plus....Ma chance résidait dans le fait que je ne pouvais pas entrer dans les boulangeries avec le landeau....

La pire "saga bouffe" était la nuit, le premier mois.

Je me rappelle les nuits à la maternité, où je passais le bras dans la table de nuit... pour en tirer un paquet de gâteaux au chocolat. Bon allez j'en prends un.. non trois. Et j'arrête. Ah non, ça me fait du bien, ça me donne la pêche. Et j'ai ainsi "carburé" aux petits gâteaux secs, recouverts de chocolat, ou aux madeleines. Il est vrai que la nuit, cela me faisait vraiment du bien... au moral, car au physique, mon poids s'est mis à varier, et pas du bon côté. Cela me procurait de l'énergie, du fer.... mais trop de calories....

Si c'était à refaire, je m'accorderais certes quelques gâteaux, mais je priviligierais les fruits qui coûtent moins cher sur les hanches.

J'ai donc personnellement beaucoup dérapé les deux premiers mois: mangeant beaucoup, certes, surtout, des petits gâteaux, qui ne me donnaient pas que de l'énergie, mais aussi des kilos....

A la visite post-natale, les bébés avaient alors cinq-six semaines, j'ai revu la diététicienne, qui m'a enjointe à reprendre le régime sus-mentionné [de fin de grossesse]. Et à remplacer les gâteaux-énergie de la nuit... en fruits, comme la banane qui n'est pas un fruit juteux (et donc pratique à manger).


En fait l'arrêt des pâtisseries résoud de nombreux problèmes et permet de manger les autres aliments dont on vraiment besoin au feeling et presque à volonté:J'ai ressenti parfois des besoins de manger des fruits ou de boire des jus de fruits; après réflexion (et consommation), je m'apercevais que je n'en avais pas ou peu consommé les jours précédents.

Sans tomber dans l'excès dans un sens ou dans l'autre, j'ai noté que le "feeling" vis à vis d'un type d'aliment avait son importance. Cela s'est produit pendant ma grossesse, une subite envie de tomates et kiwis que j'ai plutôt rapproché d'un besoin soudain de vitamines. J'ai "connu" des périodes fromages pour leur calcium;

Généralement, j'ai ressenti des envies d'aliments dont les apports qualitatifs étaient proches.

Où il ne faut pas tomber dans l'excès, c'est qu'il ne faut pas abuser des aliments dont on ressent un besoin, ET qu'il ne faut pas faire d'impasse sur les autres aliments, voire ne pas faire d'impasse sur les aliments qui vous font peu envie (ne pas confondre, entre autres, envie-besoin et envie-plaisir).

 

Ecoutez donc votre corps.

Si vos bébés sont satisfaits, si vous vous sentez bien dans votre tête et votre corps, si vous mangez à votre faim, continuez ainsi. Si vous grossissez, revoyez vos derniers repas, analysez-les, voyez du côté des sucres raffinés; si la tête vous tourne, si vous êtes fatiguée, analysez vos repas et rééquilibrez ou augmentez les rations: des féculents, des fruits, de la viande....

Allaiter donne faim, et il faut manger. Maintenant, il ne faut pas confondre nourriture variée, et énergétique, avec les boulangeries-pâtisseries qui traversent les rues chaque fois que vous sortez en ville....Si si, dans ma ville, il y en avait....Mais vous l'aviez deviné.


Il faut manger de tout, ne faire l'impasse sur aucune catégorie d'aliments. Bien sûr que l'on est tenté(e!!!) de vouloir perdre du poids, surtout lorsqu'on a beaucoup grossi. Mais une perte de poids qui ne serait pas "naturelle" par rapport à l'allaitement et ses dépenses énergétiques, n'aurait pour conséquence que: un affaiblissement de l'organisme, et un manque de lait. Bien sûr, il y a des signes qui ne trompent pas.

Je vais vous donner deux exemples personnels:

  • il fut un moment où j'ai volontairement supprimé les sucres raffinés (ne consommant que le sucre des aliments) et où j'ai vraiment limité les sucres lents. J'ai perdu rapidement 4 kilogrammes, mais je me suis retrouvée vraiment fatiguée. J'ai attrapé un rhume, j'ai évité le manque de lait car je me suis reprise rapidement; si j'ai continué à limiter ma consommation en sucre raffiné, j'ai continué à consommer le sucre contenu dans des aliments, et réaugmenté ma ration en sucres lents.
  • il y a une période récente où j'ai limité ma consommation en sucres lents, sur plusieurs jours. Cela ne répondait pas à un besoin de perdre du poid, mais je n'avais pas envie d'en consommer. Très rapidement, j'ai ressenti des impressions que la tête me tournait, j'ai eu des vertiges orthostatiques. J'ai failli dévaler quelques marches, et ça, cela représentait un danger potentiel de premier ordre pour mes bambins.

Donc des glucides, oui, c'est votre énergie.

Mais surtout, des glucides "naturels", ceux trouvés dans des aliments simples (par opposition aux aliments composés). Des glucides, on en trouve entre autres dans les légumes verts (en faible quantité) mais aussi dans les fruits.

Ce sont des sucres rapides, quand vous ressentez un coup de barre, c'est ce type d'aliment que vous devez privilégier.


Des glucides, ce sont également les légumineuses: lentilles, pois chiche, petits pois, haricots blancs, flageolets...; ce sont aussi la semoule, les pâtes, le riz. Ce sont des aliments à privilégier, car ils sont votre énergie "pas tout de suite, mais dans quelques heures"; aussi, car ils sont l'énergie à long terme de vos bébés....

J'insisterai moins sur la nécessité de consommer lipides, protides, et de manière générale, consommer de tout, afin d'avoir une bonne ration de vitamines, sels minéraux.....

 

L'énergie passe aussi par les produits laitiers:

Il est certain qu'une maman allaitante n'a pas besoin de boire du lait de vache pour avoir du lait. (Je mentionne lait de vache car c'est à mon avis le lait qui se boit le plus "au verre").

C'est une chance car on n'aime pas toujours le goût du lait "au verre".

De plus, de nombreux adultes donc des mamans allaitantes, entre autres, ne digèrent pas ce lait.

Enfin, ce lait contient des allergènes. Il est vrai par ailleurs, que ces allergènes passent dans le lait maternel, et il semble que les coliques d'Alejandro aient été dues aux allergènes du lait de vache que vous consommiez auparavant. Il y a des enfants qui sont sensibles et qui réagissent aux produits laitiers consommés par la maman.

A noter que durant la grossesse, ET si des parents très proches (ascendants, colatéraux) sont allergiques au lait de vache, il vous a été demandé de limiter votre propre consommation, pour éviter tout risque.


En dehors du problème rencontré avec votre bébé, et je pense que vous avez cerné avec justesse ce souci avec votre mari, qui est médecin, je dois préciser que la maman allaitante a besoin de calcium.

Le calcium se trouve dans les produits laitiers, si ce n'est sous forme de lait "au verre", il peut se consommer sous forme de fromages, yaourts, fromages blancs (cottage pour nos amis Québécois), pour ne citer que quelques exemples; le lait proprement dit, peut être du lait de vache (s'il n'y a contre-indication), du lait de chèvre, du lait de brebis.

Il existe une polémique sur les pâtes crues (par rapport aux pâtes cuites), et le type de lait, mais je n'arrive pas à faire la part des choses. Ne fut-ce que concernant le lait de chèvre, il m'a été dit d'une part, qu'il ne fallait pas en consommer pour allaiter; d'autre part que ce lait favorisait la lactation.


Le calcium, c'est aussi un anti "baby-blues", selon une étude médicale assez récente. Les mères qui ont reçu du calcium pendant leur grossesse et après l'accouchement, présentent moins de signes du "baby-blues". Doit-on donc compléter l'apport alimentaire en calcium par des comprimés?

Cela n'engage que moi, je répondrais oui. Je considère comme vain de refuser la médication prescrite par un professionnel, quand la dite médication existe et qu'elle peut guérir, soulager, aider (...).

 

Ce qu'ingère la mère passe dans le lait

Aussi bien les éléments que le goût, ce que la maman allaitante boit, mange, sent, passe dans le lait.

  • Les allergènes, certes.
  • Les médicaments,
  • La nicotine, l'alcool, la théine, la caféine (y compris dans les boissons gazeuses)
  • Les boissons gazeuses.
  • On y pense moins: les odeurs de produits ménagers tels cires pour meubles et parquets.... (bien aérer les pièces, me semble être primordial); les produits en aérosols

    On dit également que certains produits aux forts principes volatiles sont nocifs; sur le même principe que les cires, on cite les produits de la coiffure.

Je pense plus important de discerner par exemple:

  • une visite de temps à autre chez son coiffeur, versus travaillerl dans un salon de coiffure;
  • nettoyer quotidiennement sa salle de bain avec un produit javellisé puis aérer la pièce, versus travailler dans un laboratoire.

La qualité des aliments a son importance, comme décrit plus haut.

Le goût des aliments a son importance. Mais je vais rationaliser la chose: de manière générale, ce qui a été consommé pendant la grossesse peut être consommé pendant l'allaitement. En effet, les bébés ont pu goûter ces aliments, les ont en mémoire.

 

Nourriture exotique, épicée, chou, asperges...

J'avais initialement mis "exotique". Qu'est-ce que la nourriture exotique? Je préfèrerais parler de cuisine inhabituelle, car pour moi, française, la nourriture thailandaise, par exemple, est exotique. Mais une maman thaïlandaise ne va pas se passer de ses plats habituels pour éviter de la nourriture "exotique".

Je pense pouvoir affirmer sans trop de réserve, que vous pouvez consommer tous les plats que vous avez mangé habituellement pendant votre grossesse. Tant les plats, que leurs assaisonnements.

Néanmoins, pour ce qui concerne les plats inhabituels, vous ne devez pas les écarter systématiquement: leur goût passant dans le lait, vos bébés pourraient bénéficier de goûts différents. Sous quelques réserves néanmoins:

La dernière fois que j'ai mangé cajun, un bon petit plat maison, c'était il y a six mois environ, j'avais cuisiné pendant des heures...Les bébés, surtout Maximilien qui est plus fragile des intestins, ont présenté des problèmes intestinaux; c'est mon mari qui a fini le plat....car si j'apprécie la nourriture épicée, je n'en consomme pas tous les jours, donc par manque d'habitude, mes bambins réagissent...mal.

Ceci est vrai pour les choux, asperges (quoique ces dernières provoque de l'acide urique, donc à limiter)


Si votre ordinaire se compose d'une nourriture épicée, vos enfants l'ont goûtée in-utero et ne présenteront aucun trouble.

Par contre, j'ai dîné quelques fois asiatique, en faisant attention à ne pas manger trop épicé, et j'ai eu le plaisir et la surprise de voir mes enfants quittant le sein, à la fin de la tétée, et faisant une drôle de mimique, passant et repassant leur langue sur leurs lèvres. Tous deux ont réagi ainsi, chacun à leur tétée du matin.

 

Quantités à manger - (sans exagérer !!)

Je vous ai donné l'exemple du régime qui m'avait été prescrit par une diététicienne. Encore, si je n'ai pas de chiffres, il faut compter une consommation identique à celle qu'on a eu pendant la grossesse (sous-entendue, cette consommation était équilibrée, vous n'avez pas souffert de déséquilibre alimentaire).

La colique du nourrisson

(à ne pas confondre avec diarrhée)

Les deux premières choses sont:

Consulter un médecin ET conserver l'allaitement maternel.

J'ai constaté par deux fois, par deux visites aux urgences, pour Maximilien, que les médecins, sachant que mes bambins sont allaités, revoyaient tout de suite leurs prescriptions EN FAVEUR de l'allaitement maternel.

Cet été, suite à une ingestion/indigestion d'eau de piscine traitée au bromure, le pédiatre nous a enjoint à supprimer les protéines que nous avions introduites juste une semaine auparavant et ne donner que le lait maternel.

Il y a peu de temps,suite à une chute, Maximilien s'est ouvert à l'intérieur de la lèvre supérieure. Le médecin consulté voulait prescrire de la novocaïne gel, et quand je me suis enquis des conséquences éventuelles sur les mises au sein, il s'est écrié "oh là, c'est très bien, c'est naturel, pas besoin de novocaïne..." et il n'a prescrit qu'un bain de bouche.

J'ai dévié du sujet, certes, mais l'allaitement maternel est tout de même reconnu comme étant l'aliment préférentiel du bébé, même quand il a atteint l'âge du bambin.

Avec l'aide du médecin, déterminer ces fameuses coliques:

Car le terme colique est mis à "toutes les sauces" et n'est pas toujours problème intestinal.


Réconforter le bébé qui souffre

  • Offrir le sein au bébé qui pleure. C'est vrai, que avec des jumeaux....

J'ai pratiqué l'allaitement à la demande assez longtemps, les bébés allaient sur leurs trois mois, que je les mettais au sein pour le câlin, et non pour le "lait".

Maximilien en avait trouvé le moyen d'exprimer deux désirs: "lé" pour le "lait"; et "rla" pour le "câlin-sein".

  • Câliner le bébé, dans des positions qui soulagent les intestins: Maximilien n'a pas souffert de "coliques", mais il souffre plus que son frère, de problèmes intestinaux. Maintenant c'est passé, mais nous avons passé quelques après-midi, outre au sein, lui allongé comme un sphynx, sur mes genoux, sa tête reposant sur mon avant-bras; je le berçais en chantonnant, et en lui ... tapant sur les fesses. Je m'étais d'ailleurs fait la remarque amusante, que le jour où il me faudrait le punir et peut-être "agir" je serai bien embarrassée de lui "donner une fessée" et m'entendre répondre "mais je n'ai pas mal au ventre maman" (c'est par ailleurs une chose à laquelle je n'ai pas encore réfléchi, car une fessée punitive n'a aucun sens à leur âge).

    Ensuite, comme vous semblez l'avoir fait, il faut revoir son alimentation, son hygiène de vie.

  • Une colique peut être causée par une sensibilité du bébé à un aliment que vous ingérez. Vous avez supprimé le pain blanc. Cela pouvait également provenir du café par exemple, ou de la caféine de certaines boissons gazeuses.
  • Vous ne consommez aucun produit laitier de la vache. A ce sujet, je voudrais préciser une chose: il ne faut pas confondre l'intolérance au lactose (qui est un sucre du lait; ce sucre est digéré, quand on est jeune bébé, à l'aide d'une enzyme, la lactase. La lactase disparaît quand on grandit, et donc, on ne digère plus bien le lactose) et l'allergie au lait de vache (allergie, sensibilité au lait de vache). Un enfant allaité au lait maternel ne présente pas d'intolérance au lactose.
  • Une chose que je n'encourage pas: j'ai un jour entendu des mamans allaitantes parler de coliques du nourrisson. Le conseil de l'une à l'autre maman fut de se mettre totalement à la diète, et ne consommer que de l'eau de cuisson de riz. Revoyez votre alimentation certes, mais ne vous mettez pas à une telle diète. Si le dérèglement intestinal du bébé provient de l'alimentation de la mère, on peut supprimer l'aliment incriminé (à déterminer par élimination), on peut faciliter l'arrêt de ces problèmes en consommant du riz (et non seulement l'eau de cuisson).

(les coliques sont abordées dans la rubrique santé (voir))