Espace allaitement > Le bébé prématuré au sein aussi! > mésaventures pas marrantes du tout

Quelques mésaventures sélectionnées,

pour vous montrer les atrocités vécus par certaines mamans qui voulaient allaiter; ces extraits de témoignages peuvent s'étaler depuis 1998 à 2005 comme quoi...

2015 Une maman vit tellement mal la prématurité, avec la naissance et le démarrage de l'allaitement, tellement mal, qu'elle décide de monter un dossier à l'attention du chef de service; nous l'aidons avec un membre de l'équipe; non seulement je ne suis pas sûre qu'elle ait passé le cap, mais ça s'est soldé par un divorce; le manque de bienveillance et bientraitance peuvent donc mener au drame.


Plusieurs cas pas forcément très anciens, où les parents étaient un peu trop préparés au décès quasi-évident des enfants; moins en fréquence ces dernières années;


Je m'adresse à vous dans l'espoir de trouver des infos et une marche à suivre pour aider ma belle soeur. J'ai moi-même allaité mon fils 2 ans, mais je n'y connais pas grand chose en relactation pour des jumeaux !
Ma belle soeur a accouché prématurement par césarienne de 2 petites filles le xxxxx. Elles avaient 6 semaines d'avance. Ma belle-soeur avait envie de les allaiter, mais on ne lui a pas laisser le choix, les 2 fillettes ont été d'abord gavées à la sonde, pour biberonnées d'office au guigoz. [Ma belle-soeur] a eu droit aux comprimés anti-galactogènes , mais elle n'en a pris qu'1 fois sur 2. Aujourd'hui, elle a les seins tendus, et a envie de mettre ses filles au sein. Comment puis-je l'aider ? Le papa n'est pas très enthousiaste, car il aimerait continuer de donner des biberons.
Peut elle relancer sa lactation tout en gardant certains biberons (dans ce cas, 1/2 ) ? Par quelle méthode ? J'ai un DAL chez moi, est-ce que ça peut l'aider ? Un tire lait ?
Merci de votre attention !


"Le gynécologue est enfin passé avec des papiers, je pensais voir jaillir un petit espoir, j'avais envie d'entendre des paroles réconfortantes et j'ai entendu : "nous ne savons pas si nous devons enregistrer -accouchement- ou - fausse couche -, nous verrons cela demain". .....

"Par bonheur j'ai pu me confier à ma mère. A midi, comme prévu, le médicament accompagnait le déjeuner, ce fut délicat, ma blessure intérieure ne faisait qu'empirer, je n'avais aucun pouvoir d'aider mon bébé, le fait de stopper ces montées de lait me semblait presque inhumain ; étant donné mon incapacité à mettre au monde un enfant comme toutes les autres femmes, je pouvais au moins faire l'effort d'apporter mon aide à d'autres bébés . Je me culpabilisais, j'avais mal d'être si brutalement séparée de mon petit bébé. J'essayais parfois de me raisonner et la meilleure chose que j'ai fait à ce moment-là était de redonner le médicament en échange d'un tire-lait électrique. Ma mère me laissait faire, mon idée était bonne, j'allais m'occuper un peu l'esprit et me redonner un peu le goût de vivre. Mes pensées étaient toujours très confuses, j'aurai voulu que ce lait serve à Charlotte. Pourquoi m'avait-on dit que ceci était impossible ? C'était absurde et grave, si je n'avais pas eu cette prise de conscience, en serions-nous au même point aujourd'hui ?

Il faudrait quelqu'un de réellement compétent qui puisse expliquer le pourquoi des choses, qui puisse apporter un réconfort, une confiance en soi. S'il y avait eu une personne compétente dans l'établissement où j'ai accouché, j'aurai su que mon bébé, en admettant que son état s'améliore, aurait tôt ou tard besoin de mon lait, que le lait maternel apportait beaucoup aux bébés prématurés, que tirer mon lait était très bénéfique pour lui, que l'on stockerait les biberons dans un congélateur pour le sortir au fur et à mesure selon les besoins. Si j'avais su cela je n'aurai pas réfléchi aussi longtemps avant de prendre une décision, j'ai failli avaler ce médicament qui allait empêcher les montées de lait, si je n'avais pas pensé au lactarium, si je n'avais pas raisonné de cette façon j'aurai commis une grave erreur. Personne ne m'a motivée, personne ne m'a informée, conseillée. Il est inadmissible qu'une infirmière m'ait dit que mon bébé n'allait pas bien et que mon lait ne lui serait pas utile à partir du moment où il n'était pas encore alimenté normalement.

Lorsque nous sommes revenues sur le problème de l'alimentation elle m'a demandée si je tirais mon lait, elle m'a expliquée que le lait maternel était le meilleur pour ces bébés prématurés, que des biberons stériles étaient prévus à l'entrée et que la puéricultrice m'expliquerait la manière dont il fallait procéder. Elle a précisé que dans l'immédiat Charlotte ne pouvait pas être alimentée mais que mon lait pouvait être congelé pour être utilisé par la suite".

http://ptitefamille.free.fr/ un témoignage bouleversant, d'une centaine de pages;

Bonjour Françoise ( ...)
Je ne vois aucune objection, bien au contraire, pour que vous mettiez ces quelques extraits accompagnés d'un lien vers mon site...De votre côté, vous faites un travail remarquable en accompagnant les personnes qui ont besoin de conseils, de soutiens, dommage que vous ne soyez pas nombreuses à vous investir de la sorte car vous avez un rôle essentiel. Vous parlez merveilleusement bien de l'allaitement. Bravo à vous et à très bientôt.

Bien amicalement.
Sandrine
http://ptitefamille.free.fr